La messagerie Gmail va-t-elle fermer ?






23 Février 2024

Fin février 2024, une rumeur a inquiété les utilisateurs de Gmail, le service de messagerie électronique de Google : le géant américain aurait l’intention de clore son service, utilisé par des centaines de millions de personnes dans le monde. Heureusement, tout est faux.


Un faux communiqué de presse annonce la fin de Gmail

Tout commence par la diffusion, devenue rapidement virale, d'un prétendu email de Google, annonçant la fin de Gmail pour le 1er août 2024. Ce message, rapidement partagé sur Twitter, prétend que Gmail ne pourra plus envoyer, recevoir, ou stocker des emails passé cette date. La nouvelle a trouvé un écho considérable sur les réseaux sociaux, notamment grâce à un tweet vu plus de 6 millions de fois.

Si la rumeur a pu paraître créditble à des millions d’utilisateurs de Gmail, c’est que Google a un passif important concernant la fermeture de services plus ou moins utilisés. De Google+ à Hangouts, en passant par le récent échec de Stadia, le "Netflix du jeu vidéo", l'histoire de Google est jalonnée de services abandonnés. Cette réputation, couplée à la crédibilité apparente du faux communiqué, a suffi à semer le doute dans l'esprit de nombreux utilisateurs.

Gmail ne va pas fermer

Face à l'ampleur prise par la rumeur, Google n'a pas tardé à réagir. Par une publication sur Twitter, l'entreprise a catégoriquement démenti les allégations, affirmant que "Gmail est là pour rester". Cette mise au point rapide et sans équivoque a permis de rassurer les utilisateurs et de mettre fin aux spéculations.

L'origine exacte de ce faux communiqué reste floue, mais certains indices suggèrent qu'il pourrait s'agir d'une tentative de critique à l'égard de Google, notamment en raison de sa gestion de Gemini, son intelligence artificielle. Cette dernière a été critiquée pour avoir généré des images historiques incohérentes, reflétant une volonté de diversité maladroite. Le compte Twitter à l'origine du tweet le plus partagé a d'ailleurs multiplié les publications hostiles à Google, renforçant l'hypothèse d'une démarche critique plutôt que d'une simple blague.