Une forte baisse de la production de riz en 2022
Les effets néfastes du climat de l’été 2022 sur la production de riz en Europe se remarque avant tout en Italie, premier producteur européen avec plus de 1,5 million de tonnes en moyenne. Selon l’Ente Risi, qui supervise le secteur, l’année 2022 devrait voir la production baisser de 30% à 50% selon les régions, essentiellement à cause du manque d’eau, fondamentale dans la culture du riz. Espagne et Grèce également prévoient une baisse du rendement des rizières.
Mais c’est loin d’être comparable avec la baisse de production attendue en Inde et au Pakistan, et d’une manière générale en Asie. Après la sécheresse, les deux pays ont été frappés par des pluies violentes. 250.000 tonnes de riz, soit l’équivalent de la consommation annuelle française en grande surface, auraient été détruites, au minimum.
Mais c’est loin d’être comparable avec la baisse de production attendue en Inde et au Pakistan, et d’une manière générale en Asie. Après la sécheresse, les deux pays ont été frappés par des pluies violentes. 250.000 tonnes de riz, soit l’équivalent de la consommation annuelle française en grande surface, auraient été détruites, au minimum.
Le riz sera plus cher et potentiellement en rupture de stock en France
Avec seulement 50.000 tonnes de riz produites dans l’Hexagone, la France dépend fortement des importations. Et les complications ne manquent pas : la baisse de la production, au niveau mondial, va conduire à une baisse des exportations de la part des pays producteurs et donc une hausse des prix sur les marchés. Elle devrait se répercuter sur les prix de vente au détail, déjà en hausse de 12% en septembre 2022 sur un an.
Thierry Liévin, président du Syndicat de la Rizerie Française, prévient même qu’il y aura « au moins de fortes perturbations d’approvisionnement ». Interrogé sur BFMTV, il s’inquiète des conséquences pour la consommation française et prévient de possibles pénuries.
Thierry Liévin, président du Syndicat de la Rizerie Française, prévient même qu’il y aura « au moins de fortes perturbations d’approvisionnement ». Interrogé sur BFMTV, il s’inquiète des conséquences pour la consommation française et prévient de possibles pénuries.