Réforme des APL : presque autant d’économies qu’annoncé
Pixabay/Padrinan
Devant le Sénat, le 9 novembre 2021, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement, a répondu aux questions relatives au Projet de lois de Finances 2022 (PLF 2022). Les sénateurs sont revenus sur la réforme des APL dont l’efficacité a un temps été remise en doute à cause de la crise sanitaire. Lors de sa présentation, la réforme des APL devait, selon les calculs du gouvernement, permettre 1,2 milliard d’euros d’économies.
Or, la crise sanitaire a conduit l’exécutif à revoir régulièrement à la baisse cette somme dans le courant de l’année 2020 : il a même été question d’une réforme qui, finalement, n’aurait permis que 500 millions d’euros d’économies en 2021. Mais la crise sanitaire aura eu un impact finalement minime : Emmanuelle Wargon a annoncé que la réforme permettra à l’État d’économiser 1,1 milliard d’euros en 2021, soit quasiment autant que prévu.
Or, la crise sanitaire a conduit l’exécutif à revoir régulièrement à la baisse cette somme dans le courant de l’année 2020 : il a même été question d’une réforme qui, finalement, n’aurait permis que 500 millions d’euros d’économies en 2021. Mais la crise sanitaire aura eu un impact finalement minime : Emmanuelle Wargon a annoncé que la réforme permettra à l’État d’économiser 1,1 milliard d’euros en 2021, soit quasiment autant que prévu.
Une baisse des aides pour de nombreux allocataires
La réforme a consisté à changer le calcul des aides : initialement attribuées sur la base des revenus N-2, les APL sont désormais attribuées sur la base des revenus des 12 derniers mois, avec une révision trimestrielle. Or, selon la CAF qui a réalisé une étude d’impact en mai 2021, cela a conduit à une baisse des aides pour 41% des ménages bénéficiaires, contre seulement 26% qui ont vu leurs APL augmenter.
Parmi les grands perdants, les jeunes actifs. Une situation qu’Emmanuelle Wargon confirme et assume : « si on considère qu’il faut aider les jeunes qui entrent dans la vie active, ce n’est pas forcément par les APL qu’il faut le faire », a-t-elle répondu aux sénateurs, selon les propos rapportés par Public Sénat.
Parmi les grands perdants, les jeunes actifs. Une situation qu’Emmanuelle Wargon confirme et assume : « si on considère qu’il faut aider les jeunes qui entrent dans la vie active, ce n’est pas forcément par les APL qu’il faut le faire », a-t-elle répondu aux sénateurs, selon les propos rapportés par Public Sénat.