SMS et conversations téléphoniques… Les métadonnées téléphoniques nous trahissent en livrant des infos tout ce qu’il y a de plus personnelles sur nous. En effet, « les métadonnées téléphoniques révèlent des informations très privées », sur un utilisateur, rapporte la rubrique Pixels du Monde. C’est ce qui ressort d’une étude menée récemment par deux chercheurs de l’Université de Stanford aux États-Unis.
Si ce n’est pas le contenu du message qui est révélé, ce sont toutes les informations qui se trouvent autour. Soit la « durée d’un appel, le numéro appelé, l'heure de l’envoi d’un SMS. » Autant dire, des données qui en disent long sur un utilisateur et sa localisation potentielle ou ses habitudes. Ces « informations personnelles peuvent être déduites des seules métadonnées de ses appels et SMS sur la vie privée d’une personne », ajoute Le Monde.
Ainsi, en 2013, Edward Snowden, le lanceur d’alerte, divulgue que la NSA, The National Security Agency, l’agence de renseignements américaine, surveille de très prêt toutes ces métadonnées, « enregistrant quotidiennement les informations autour de millions de messages. » Le motif ? Lutter contre le terrorisme. « La NSA affirme depuis 2013 que ces informations ne revêtent pas un caractère privé », précise Le Monde. En attendant, avec leurs résultats, les chercheurs de Stanford la contredisent totalement.
Pour en arriver à ces conclusions, « ils ont enregistré, avec l’accord des 823 participants à l’étude, les métadonnées de 251 788 appels et de 1 234 231 SMS. » En analysant toutes ces données, de manière automatique dans un premier temps, puis de façon manuelle (plus efficace), il est facile d’en extraire les « tendances récurrentes (…) Des appels réguliers à des commerces dans une zone géographique précise peuvent indiquer que la personne habite dans ce quartier... » Une fois les numéros appelés identifiés, il devient aisé de « déduire des informations sur la vie privée des participants », note Le Monde.
Et quand on dit vie privée, il est effectivement question de la vie intime des gens : grossesse, problème cardiaque, armes à feu… Beaucoup de choses sont visibles et interprétables par le biais de ces données. Ainsi, les chercheurs ont réussi à « déterminer que l’un des participants venait de se voir diagnostiquer un problème cardiaque, après un long appel à un centre de cardiologie. Dans d’autres cas, la seule analyse des métadonnées a permis de montrer l’existence de grossesses, ou le fait qu’une personne avait acheté une arme à feu... »
La mauvaise nouvelle ? Patrick Mutchler, l’un des coauteurs de cette étude, a expliqué au quotidien britannique The Guardian que ces conclusions « sont bien en deçà de ce dont sont capables les agences de renseignement, qui disposent de moyens considérables. » Sous entendu, contrairement à eux, les deux chercheurs et leurs moyens réduits. On nous écoute. Bonne ambiance, bon esprit.
Si ce n’est pas le contenu du message qui est révélé, ce sont toutes les informations qui se trouvent autour. Soit la « durée d’un appel, le numéro appelé, l'heure de l’envoi d’un SMS. » Autant dire, des données qui en disent long sur un utilisateur et sa localisation potentielle ou ses habitudes. Ces « informations personnelles peuvent être déduites des seules métadonnées de ses appels et SMS sur la vie privée d’une personne », ajoute Le Monde.
Ainsi, en 2013, Edward Snowden, le lanceur d’alerte, divulgue que la NSA, The National Security Agency, l’agence de renseignements américaine, surveille de très prêt toutes ces métadonnées, « enregistrant quotidiennement les informations autour de millions de messages. » Le motif ? Lutter contre le terrorisme. « La NSA affirme depuis 2013 que ces informations ne revêtent pas un caractère privé », précise Le Monde. En attendant, avec leurs résultats, les chercheurs de Stanford la contredisent totalement.
Pour en arriver à ces conclusions, « ils ont enregistré, avec l’accord des 823 participants à l’étude, les métadonnées de 251 788 appels et de 1 234 231 SMS. » En analysant toutes ces données, de manière automatique dans un premier temps, puis de façon manuelle (plus efficace), il est facile d’en extraire les « tendances récurrentes (…) Des appels réguliers à des commerces dans une zone géographique précise peuvent indiquer que la personne habite dans ce quartier... » Une fois les numéros appelés identifiés, il devient aisé de « déduire des informations sur la vie privée des participants », note Le Monde.
Et quand on dit vie privée, il est effectivement question de la vie intime des gens : grossesse, problème cardiaque, armes à feu… Beaucoup de choses sont visibles et interprétables par le biais de ces données. Ainsi, les chercheurs ont réussi à « déterminer que l’un des participants venait de se voir diagnostiquer un problème cardiaque, après un long appel à un centre de cardiologie. Dans d’autres cas, la seule analyse des métadonnées a permis de montrer l’existence de grossesses, ou le fait qu’une personne avait acheté une arme à feu... »
La mauvaise nouvelle ? Patrick Mutchler, l’un des coauteurs de cette étude, a expliqué au quotidien britannique The Guardian que ces conclusions « sont bien en deçà de ce dont sont capables les agences de renseignement, qui disposent de moyens considérables. » Sous entendu, contrairement à eux, les deux chercheurs et leurs moyens réduits. On nous écoute. Bonne ambiance, bon esprit.