La vitesse sur le périphérique parisien limitée à 70 km/h






17 Décembre 2013

Le gouvernement a confirmé lundi que la vitesse sur le périphérique de Paris sera abaissée de 80 à 70 km/h. La mesure proposée par la Mairie de Paris veut ainsi lutter contre les pollutions, de l’air ou sonore. Bertrand Delanoë demande par ailleurs l'interdiction des véhicules diesel sur l'agglomération parisienne.


Porte de la Muette, Photo Wikipedia
La mesure devrait être appliquée avant la fin du mois de janvier 2014 après validation du décret par le Conseil d’Etat. Le texte est signé par les ministères de l’Intérieur, des Transports et de l’Ecologie. Il a pour but de lutter contre les pollutions de l’air ou sonore que le trafic favorise, ainsi que de limiter les dangers d’accidents.
 
Tous les tronçons limités à 80 km seront abaissés à 70km/h, ceux en dessous de cette vitesse maximale autorisée ne bougeront pas.

Mesure souhaitée par la mairie de Paris

La décision a été prise par les ministères mais était défendue par la mairie de Paris depuis plus de deux ans. En juillet 2011, le Conseil de Paris avait adopté une mesure dans ce sens mais ses recours avaient été rejetés par la préfecture de police. C’est le soutien de Manuel Valls qui a changé la donne.

Pour la mairie de Paris, une telle mesure est d’autant plus souhaitable que les niveaux de pollutions enregistrés autour de la capitale battent régulièrement des records. Contrairement aux idées reçues, c’est surtout en hiver, pour des raisons de consommation mais aussi de conditions atmosphériques, que les pics de pollution atteignent des seuils problématiques.
 
Par ailleurs, Le Monde explique que ce n’est pas la seule mesure souhaitée par la Mairie de Paris. Celle-ci peine en effet à tenir ses engagements de limitation de la pollution. Ainsi, Bertrand Delanoë demande depuis novembre 2012 « l’interdiction des véhicules les plus polluants dans Paris et ses environs. » Pour le Maire de Paris, l’augmentation de la part de véhicules diesel est à l’origine des difficultés rencontrées par son administration. Le Monde confirme qu’en dix ans « la part de véhicules qui roulent au gasoil est passée de 41% à 63%. »
 
À défaut de considérer cette requête, le comité interministériel de la qualité de l’air (CIQA) se concerte sur la possibilité de mettre en place un système de détection des moteurs polluants. Les mairies pourront ensuite délimiter les zones interdites pour ces véhicules.