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En 2020, celui qui ne dégringole pas est bien loti. C’est particulièrement le cas des deux roues qui enregistrent une légère baisse de 4% sur l’année 2020, rien de comparable avec la chute de 27% des voitures.
« Au-delà de la volonté de s’extraire des embarras de la circulation urbaine, sans doute faut-il aussi évoquer l’expression d’un besoin de liberté individuelle dans les déplacements quotidiens. Un phénomène de compensation aiguisé par des semaines de confinement. Autre explication : contraints, pour une durée indéterminée, de ne plus envisager de vacances lointaines, l’idée de larguer les amarres en recourant à un moyen de locomotion moins conformiste que le train ou la voiture aurait fait florès. Le plaisir du voyage serait devenu aussi important que la destination finale, forcément moins exotique » analyse Le Monde.
Si l’on peut chercher dans l’actualité très covidée de 2020 les raisons de cette tendance, il ne faut pas y voir l’unique explication. En effet, alors qu’après 2008 le secteur avait connu un repli, depuis quelques années il rebondit très largement. Féminisation des utilisateurs et élargissement des offres participent du phénomène. « Face à une « biodiversité » automobile en voie d’appauvrissement, le foisonnement de l’offre de nouveaux deux (ou trois)-roues contribue aussi à marquer des points auprès du public. A côté des constructeurs traditionnels japonais, allemands ou américains, le marché de la moto n’a jamais connu un tel foisonnement de marques, créées ex nihilo (Orcal, Mash) ou modernisées (Triumph, Royal Enfield, Indian), susceptibles de proposer autant de modèles, qu’ils soient d’avant-garde, classiques ou faussement vintage » continue le quotidien.
En revanche, si le virage électrique est pris au sérieux par les constructeurs de voitures, du côté des motos une part de marché de 1,64% montre que ce n’est pas encore à l’ordre du jour. L’évolution des normes de pollution pourraient donc jouer les troubles fêtes.
« Au-delà de la volonté de s’extraire des embarras de la circulation urbaine, sans doute faut-il aussi évoquer l’expression d’un besoin de liberté individuelle dans les déplacements quotidiens. Un phénomène de compensation aiguisé par des semaines de confinement. Autre explication : contraints, pour une durée indéterminée, de ne plus envisager de vacances lointaines, l’idée de larguer les amarres en recourant à un moyen de locomotion moins conformiste que le train ou la voiture aurait fait florès. Le plaisir du voyage serait devenu aussi important que la destination finale, forcément moins exotique » analyse Le Monde.
Si l’on peut chercher dans l’actualité très covidée de 2020 les raisons de cette tendance, il ne faut pas y voir l’unique explication. En effet, alors qu’après 2008 le secteur avait connu un repli, depuis quelques années il rebondit très largement. Féminisation des utilisateurs et élargissement des offres participent du phénomène. « Face à une « biodiversité » automobile en voie d’appauvrissement, le foisonnement de l’offre de nouveaux deux (ou trois)-roues contribue aussi à marquer des points auprès du public. A côté des constructeurs traditionnels japonais, allemands ou américains, le marché de la moto n’a jamais connu un tel foisonnement de marques, créées ex nihilo (Orcal, Mash) ou modernisées (Triumph, Royal Enfield, Indian), susceptibles de proposer autant de modèles, qu’ils soient d’avant-garde, classiques ou faussement vintage » continue le quotidien.
En revanche, si le virage électrique est pris au sérieux par les constructeurs de voitures, du côté des motos une part de marché de 1,64% montre que ce n’est pas encore à l’ordre du jour. L’évolution des normes de pollution pourraient donc jouer les troubles fêtes.