DR Reuteurs
Durant la fin du XXième siècle le Japon était vu comme un exemple de puissance commercial. Sa politique douanière stricte et sa performance dans les domaines de l’industrie et de la technologie ont participé à son fort développement économique. Cette époque semble bien révolue.
En 2013, la balance commerciale du Japon a été déficitaire de 11 475 milliards de yens soit 82 milliards d’euros. C’est une augmentation de 65% par rapport à 2012, précédent record. La valeur des importations a augmenté de 15% avec 580 milliards d’euros, record du pays depuis le lancement de cette statistique en 1979.
En 2013, la balance commerciale du Japon a été déficitaire de 11 475 milliards de yens soit 82 milliards d’euros. C’est une augmentation de 65% par rapport à 2012, précédent record. La valeur des importations a augmenté de 15% avec 580 milliards d’euros, record du pays depuis le lancement de cette statistique en 1979.
Crise énergétique et dépréciation du yen
La catastrophe de Fukushima a eu une influence particulièrement négative sur l’économie japonaise et indirectement sur sa balance commerciale. Au lendemain de l’accident, l’archipel décide de revoir sa politique nucléaire et de se diriger vers d’autres sources d’énergie. Le Japon étant très dépendant de ses centrales, l’arrêt de celles-ci par précaution a poussé le pays à importer plus de pétrole et de gaz naturel liquéfié (GNL) pour compenser. Ces hydrocarbures ont permis de faire fonctionner les centrales thermiques.
Par ailleurs la Banque centrale du Japon a décidé en avril 2013 de mettre en place une politique monétaire bien plus souple qu’à son habitude. L’objectif était alors de lutter contre le risque de déflation qui menaçait le pays. Cette stratégie a naturellement débouché sur une forte dépréciation du yen qui a chuté de 21% par rapport au dollar et 26% face à l’euro durant toute l’année. Ce plan compris dans les fameux « Abenomics » (du nom du Premier ministre japonais Shinzo Abe) a permis d’augmenter d’environ 10% les exportations avec 498 milliards d’euros. Mais cette hausse n’a pas suffi pour équilibrer la balance commerciale du pays. Les délocalisations des industries vers le continent asiatique et la stabilisation de la consommation expliquent ce phénomène que les autorités ont du mal à enrayer.
En continuant à déprécier sa monnaie, le Japon pourrait cependant essayer de faire baisser les prix de ses produits à l’étranger et ainsi augmenter les volumes des exportations. D’importants investissements dans les sources renouvelables d’énergie sont aussi mises en place pour faire baisser les importations d’hydrocarbures.
Par ailleurs la Banque centrale du Japon a décidé en avril 2013 de mettre en place une politique monétaire bien plus souple qu’à son habitude. L’objectif était alors de lutter contre le risque de déflation qui menaçait le pays. Cette stratégie a naturellement débouché sur une forte dépréciation du yen qui a chuté de 21% par rapport au dollar et 26% face à l’euro durant toute l’année. Ce plan compris dans les fameux « Abenomics » (du nom du Premier ministre japonais Shinzo Abe) a permis d’augmenter d’environ 10% les exportations avec 498 milliards d’euros. Mais cette hausse n’a pas suffi pour équilibrer la balance commerciale du pays. Les délocalisations des industries vers le continent asiatique et la stabilisation de la consommation expliquent ce phénomène que les autorités ont du mal à enrayer.
En continuant à déprécier sa monnaie, le Japon pourrait cependant essayer de faire baisser les prix de ses produits à l’étranger et ainsi augmenter les volumes des exportations. D’importants investissements dans les sources renouvelables d’énergie sont aussi mises en place pour faire baisser les importations d’hydrocarbures.