Les règles de hausse du SMIC n’ont pas changé
Les Français, et les entreprises, les connaissent désormais très bien : les règles de la revalorisation exceptionnelle du SMIC. Et pour cause : en 2022, sur fond d’inflation élevée, le SMIC a connu deux revalorisations exceptionnelles, en plus de celles du 1er janvier 2022 et de celle du 1er janvier 2023, automatiques.
Le principe est resté inchangé. Dès lors que les prix à la consommation pour le premier décile augmentent de plus de 2% par rapport au dernier mois de référence, le salaire minimum en France est revalorisé d’autant. Or, l’inflation restant élevée dans l’Hexagone et, selon l’Insee, n’ayant pas encore atteint son pic, ce devrait être le cas juste avant l’été 2023.
Le principe est resté inchangé. Dès lors que les prix à la consommation pour le premier décile augmentent de plus de 2% par rapport au dernier mois de référence, le salaire minimum en France est revalorisé d’autant. Or, l’inflation restant élevée dans l’Hexagone et, selon l’Insee, n’ayant pas encore atteint son pic, ce devrait être le cas juste avant l’été 2023.
Une hausse supérieure à 2% dès juin 2023 ?
L’Insee prévient : la tendance haussière des prix va conduire à une revalorisation du SMIC en France en juin 2023. Et si ce n’est pas en juin, ce sera un peu plus tard. Mais avec une inflation attendue malgré tout à plus de 5% sur l’ensemble de l’année 2023, la revalorisation exceptionnelle du SMIC aura lieu.
Le montant dépendra de la hausse enregistrée au moment du dépassement du seuil de déclenchement, à savoir 2%. Le mois de référence est celui pris en compte pour la dernière revalorisation, automatique, du 1er janvier 2023. Les prix de référence sont donc ceux de novembre 2022.
En revanche, une deuxième augmentation exceptionnelle en cours d’année ne devrait pas avoir lieu si la tendance inflationniste commence à baisser, comme l’attendent l’Insee et la Banque de France dès le second semestre 2023.
Le montant dépendra de la hausse enregistrée au moment du dépassement du seuil de déclenchement, à savoir 2%. Le mois de référence est celui pris en compte pour la dernière revalorisation, automatique, du 1er janvier 2023. Les prix de référence sont donc ceux de novembre 2022.
En revanche, une deuxième augmentation exceptionnelle en cours d’année ne devrait pas avoir lieu si la tendance inflationniste commence à baisser, comme l’attendent l’Insee et la Banque de France dès le second semestre 2023.