Les experts sont contre un « coup de pouce » au SMIC
Interrogé, comme chaque année depuis 2008, le groupe d’experts a rendu son avis consultatif le 1er décembre 2020 : pour eux, ce ne serait pas une bonne idée de donner un « coup de pouce » au SMIC. « La situation de l'économie française a été bouleversée par la crise de la Covid-19, et les nouvelles configurations provoquées par ce bouleversement ne plaident pas pour un coup de pouce » au SMIC, écrivent-ils dans l’avis rendu au ministère du Travail.
Entre autres choses, ils estiment qu’un tel « coup de pouce » pourrait entraîner des difficultés, pour les « personnes les plus vulnérables », pour trouver du travail. En effet, augmenter le SMIC plus que nécessaire entraînerait un surcoût de masse salariale pour les entreprises, ce qui pourrait fortement réduire les intentions d’embauche alors que la situation économique s’est fortement dégradée avec la crise de la Covid-19 et que de nombreux plans sociaux ont été annoncés.
Entre autres choses, ils estiment qu’un tel « coup de pouce » pourrait entraîner des difficultés, pour les « personnes les plus vulnérables », pour trouver du travail. En effet, augmenter le SMIC plus que nécessaire entraînerait un surcoût de masse salariale pour les entreprises, ce qui pourrait fortement réduire les intentions d’embauche alors que la situation économique s’est fortement dégradée avec la crise de la Covid-19 et que de nombreux plans sociaux ont été annoncés.
Le gouvernement penche aussi pour une revalorisation minimale
Le groupe d’expert n’a pas donné un avis étonnant : jamais, depuis sa création en 2008, il n’a estimé qu’un « coup de pouce » pour le SMIC était nécessaire ou souhaitable. Et seul François Hollande en 2012 a dérogé à cet avis consultatif.
Mais 2021 ne devrait pas être une nouvelle exception : interrogé sur la question sur BFMTV le 2 décembre 2020, Jean Castex, Premier ministre, a déclaré « on n'a pas encore arrêté la décision entre 1 et 1,2% d'augmentation », soit le montant minimal issu du calcul mathématique de la revalorisation.
Mais 2021 ne devrait pas être une nouvelle exception : interrogé sur la question sur BFMTV le 2 décembre 2020, Jean Castex, Premier ministre, a déclaré « on n'a pas encore arrêté la décision entre 1 et 1,2% d'augmentation », soit le montant minimal issu du calcul mathématique de la revalorisation.