La liberté des juges du Guide Michelin a primé
pixabay/Timbigger
Tout a commencé en janvier 2019 lorsque le chef Marc Veyrat, à la tête du restaurant La Maison de bois, en Haute-Savoie, a été déclassé : il perdait la troisième étoile au Guide Michelin qu’il avait obtenue dans l’édition 2018, soit un an plus tôt. S’estimant victime d’une « erreur », il avait demandé à ce que la décision lui soit expliquée mais, n’ayant pas obtenu la réponse qu’il espérait, il avait finalement porté plainte contre le Guide Michelin en mars 2019.
Le tribunal de grande instance de Nanterre, en charge de l’affaire, a rendu son verdict le 31 décembre 2019. Pour le tribunal, Marc Veyrat et ses avocats ont produit des preuves jugées « insuffisantes à démontrer l’existence d’un motif légitime de nature à justifier qu’il soit porté une atteinte disproportionnée à l’indépendance d’évaluation constitutive de la liberté d’expression des inspecteurs du guide ».
Le tribunal a rappelé que la liberté d’expression des inspecteurs du Guide Michelin était garantie par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Le tribunal de grande instance de Nanterre, en charge de l’affaire, a rendu son verdict le 31 décembre 2019. Pour le tribunal, Marc Veyrat et ses avocats ont produit des preuves jugées « insuffisantes à démontrer l’existence d’un motif légitime de nature à justifier qu’il soit porté une atteinte disproportionnée à l’indépendance d’évaluation constitutive de la liberté d’expression des inspecteurs du guide ».
Le tribunal a rappelé que la liberté d’expression des inspecteurs du Guide Michelin était garantie par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Aucun dédommagement pour les deux parties
Si Marc Veyrat a perdu le procès, le chef ne demandait, au final, qu’un euro symbolique de dédommagement au Guide Michelin. Ce n’est pas le cas de ce dernier qui, de son côté, espérait obtenir 30.000 euros de dommages et intérêts ; une demande qui n’a pas été accordée par les juges du tribunal de Nanterre.
Richard Malka, avocat du Guide Michelin, a réagit au verdict espérant que « M. Veyrat puisse consacrer son énergie à sa cuisine plutôt qu’à de mauvais procès ». Un souhait qui risque de ne pas se réaliser : Marc Veyrat a fait savoir mardi 31 décembre 2019 que « c’est pas fini, je suis un guerrier, moi. Je ne me laisserai pas faire ». De quoi laisser penser qu’il pourrait faire appel du jugement.
Richard Malka, avocat du Guide Michelin, a réagit au verdict espérant que « M. Veyrat puisse consacrer son énergie à sa cuisine plutôt qu’à de mauvais procès ». Un souhait qui risque de ne pas se réaliser : Marc Veyrat a fait savoir mardi 31 décembre 2019 que « c’est pas fini, je suis un guerrier, moi. Je ne me laisserai pas faire ». De quoi laisser penser qu’il pourrait faire appel du jugement.