Le crowdfunding, une pratique en évolution
Crédit photo - Ben Schumin
Le crowdfunding, littéralement « financement par la foule », désigne une forme désintermédiée de financement exploitant le potentiel d’internet. Les entreprises présentent leurs projets aux internautes sur une plate-forme consacrée à cet effet, et les internautes peuvent en retour contribuer directement au financement du ou des projets de leurs choix, en versant des sommes le plus souvent libres. L’idée est de présenter une solution de microfinancement aux personnes souhaitant concrétiser une idée, mais n’ayant pas forcément les moyens, et pour qui l’accès au crédit par la voie bancaire s’avère être une impasse. Le crowdfunding est donc un placement donc à long ou moyen terme pour le particulier, mais aussi une réelle alternative aux solutions bancaires pour les entrepreneurs.
Le concept, en provenance des États-Unis, s’est déjà développé depuis quelques années en France avec des noms célèbres comme My Major Company pour les projets musicaux – qui avait lancé le chanteur Grégoire, ou We are producteurs pour des créations cinématographiques. On peut aussi remarquer la plateforme Wiseed qui propose de financer des start-up (sélectionnées par le site). D’origine toulousaine, cette société française est caractéristique du nouvel engouement. Le site de financement participatif a axé sa stratégie autour du développement des start-ups et cultive le sentiment de proximité qui semble essentiel, selon ses dirigeants, pour rendre pérenne le financement participatif. Près de 15 000 membres composent la communauté du site, et déjà 4 500 000 euros de fonds ont été levés par Wiseed. La plateforme souhaite s’implanter aux États-Unis avant la fin de l’année 2013, notamment grâce à un financement du site pour un million d’euros de la part de ses membres. Tout l’enjeu de l’implantation de ce système est de promouvoir une forme d’épargne novatrice, particulièrement pour les start-ups lors de leur phase de développement initial.
En moyenne, les plateformes de dons participatifs prennent 8 % du montant total de la collecte de fonds, lorsque celui-ci atteint l’objectif que l’investigateur du projet visait.
Le concept, en provenance des États-Unis, s’est déjà développé depuis quelques années en France avec des noms célèbres comme My Major Company pour les projets musicaux – qui avait lancé le chanteur Grégoire, ou We are producteurs pour des créations cinématographiques. On peut aussi remarquer la plateforme Wiseed qui propose de financer des start-up (sélectionnées par le site). D’origine toulousaine, cette société française est caractéristique du nouvel engouement. Le site de financement participatif a axé sa stratégie autour du développement des start-ups et cultive le sentiment de proximité qui semble essentiel, selon ses dirigeants, pour rendre pérenne le financement participatif. Près de 15 000 membres composent la communauté du site, et déjà 4 500 000 euros de fonds ont été levés par Wiseed. La plateforme souhaite s’implanter aux États-Unis avant la fin de l’année 2013, notamment grâce à un financement du site pour un million d’euros de la part de ses membres. Tout l’enjeu de l’implantation de ce système est de promouvoir une forme d’épargne novatrice, particulièrement pour les start-ups lors de leur phase de développement initial.
En moyenne, les plateformes de dons participatifs prennent 8 % du montant total de la collecte de fonds, lorsque celui-ci atteint l’objectif que l’investigateur du projet visait.
Quels sont les risques et les freins ?
Cette pratique se heurte aux réglementations étatiques et supranationales qui bloquent les initiatives en la matière, comme c’est par exemple le cas pour l’agrément obligatoire qu’il faut demander auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), en France, pour faire une offre publique de titres financiers. Aux États-Unis, le crowdfunding devrait bénéficier d’un cadre réglementaire lui permettant d’évoluer plus facilement dans le milieu économique. Les pouvoirs publics français ont déjà lancé une réflexion sur la réglementation. Mais il est évident que ces pratiques doivent s’effectuer en transparence avec les revenus et les coûts réels des projets finalisés.
Par ailleurs, si le retour sur investissement est parfois intéressant pour les particuliers qui financent des projets novateurs ou pour lesquels ils trouvent un intérêt, il n’est pas exclu qu’ils puissent subir des pertes. Car si il s’agit d’un placement et il n’en persiste pas moins une certaine d’incertitude quant au bon déroulement et à la pérennité du projet.
Ce type de financement constitue néanmoins une très bonne initiative pour relancer une économie morose à l’aide de la participation de l’épargne privée dans des activités stimulantes pour la croissance d’un pays. Permettant de passer outre les freins bancaires, le crowdfunding doit cependant élargir sa capacité de participant, afin d’accéder à un nombre plus important d’investisseurs, notamment en élargissant le cadre réglementaire.
Par ailleurs, si le retour sur investissement est parfois intéressant pour les particuliers qui financent des projets novateurs ou pour lesquels ils trouvent un intérêt, il n’est pas exclu qu’ils puissent subir des pertes. Car si il s’agit d’un placement et il n’en persiste pas moins une certaine d’incertitude quant au bon déroulement et à la pérennité du projet.
Ce type de financement constitue néanmoins une très bonne initiative pour relancer une économie morose à l’aide de la participation de l’épargne privée dans des activités stimulantes pour la croissance d’un pays. Permettant de passer outre les freins bancaires, le crowdfunding doit cependant élargir sa capacité de participant, afin d’accéder à un nombre plus important d’investisseurs, notamment en élargissant le cadre réglementaire.