Un déficit 2021 supérieur à celui de 2020 ?
Pixabay/stevepb
L’annonce a été faite quasiment en même temps par Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics, et Bruno Le Maire, ministre de l’Économie : dimanche 30 mai 2021 pour le premier, puis lundi 31 mai 2021 pour le deuxième, ils ont annoncé que le déficit public allait être plus important que prévu. Une annonce similaire avait déjà été faite en avril 2021, lorsque le gouvernement avait annoncé que le déficit prévu dans la loi de Finances de 2021 n’allait pas être suffisant.
Initialement prévu, dans la loi de Finances 2021, à 8,5% du PIB, le déficit public avait été relevé à 9% du PIB en avril 2021 et, désormais, il est attendu à 9,4% du PIB. Soit, a précisé Olivier Dussopt, 220 milliards d’euros. Un montant supérieur à celui enregistré en 2020 et qui était déjà un record.
Initialement prévu, dans la loi de Finances 2021, à 8,5% du PIB, le déficit public avait été relevé à 9% du PIB en avril 2021 et, désormais, il est attendu à 9,4% du PIB. Soit, a précisé Olivier Dussopt, 220 milliards d’euros. Un montant supérieur à celui enregistré en 2020 et qui était déjà un record.
Trois raisons principales expliquent cette hausse du déficit
Invité lundi 31 mai 2021 par France 2, Bruno Le Maire a tenu à expliquer les raisons qui font que le déficit public de 2021 a une nouvelle fois été revu à la hausse. Elles sont au nombre de trois.
En premier lieu, le report d’un « certain nombre de dépenses de 2020 sur 2021 » ; en deuxième lieu, la poursuite des aides pour les entreprises en difficulté alors que la réouverture totale de l’activité n’est pas encore prévue et que des mesures sanitaires restent d’actualité et le resteront durant plusieurs mois ; enfin, « parce qu’il y a une partie du plan de relance qui est décaissé ».
Pour faire face à ces nouvelles dépenses et cette hausse du déficit, le gouvernement va présenter, mercredi 2 juin 2021, un projet de loi de finances rectificative pour un montant de 15 milliards d’euros supplémentaires d’aides.
En premier lieu, le report d’un « certain nombre de dépenses de 2020 sur 2021 » ; en deuxième lieu, la poursuite des aides pour les entreprises en difficulté alors que la réouverture totale de l’activité n’est pas encore prévue et que des mesures sanitaires restent d’actualité et le resteront durant plusieurs mois ; enfin, « parce qu’il y a une partie du plan de relance qui est décaissé ».
Pour faire face à ces nouvelles dépenses et cette hausse du déficit, le gouvernement va présenter, mercredi 2 juin 2021, un projet de loi de finances rectificative pour un montant de 15 milliards d’euros supplémentaires d’aides.