Le poids des charges n’a cessé d’augmenter
Pour des milliers de locataires, le forfait charges, censé aider à couvrir les dépenses en eau, électricité, et chauffage, s'est transformé en symbole d'une aide déconnectée de la réalité. Avec un montant stagnant à 58,08 euros par mois en 2023 pour les personnes seules ou les couples sans enfant, cette aide semble dérisoire face à des factures qui ont, pour certaines, triplé depuis 2006. « Les dernières années, marquées par la crise sanitaire puis énergétique, ont plombé le pouvoir d'achat des Français, qui voient leurs factures d'énergie s'envoler », souligne l'association CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie).
L'association demande donc une revalorisation significative du forfait charges à 100 euros par mois, ainsi que son indexation sur l'inflation. « Ce forfait avait toujours été augmenté pour compenser le coût des charges. Mais depuis 2006, il ne progresse presque plus (52 euros). Il couvrait alors en moyenne 42% des charges de nos logements. Il est de 58 euros par mois par locataire en 2023. En 2024, il couvre moins de 20% de ces charges, alors que nos factures d’énergie continuent d’augmenter », explique la CLCV sur Change.org où elle a posté un pétition à l’attention du gouvernement.
L'association demande donc une revalorisation significative du forfait charges à 100 euros par mois, ainsi que son indexation sur l'inflation. « Ce forfait avait toujours été augmenté pour compenser le coût des charges. Mais depuis 2006, il ne progresse presque plus (52 euros). Il couvrait alors en moyenne 42% des charges de nos logements. Il est de 58 euros par mois par locataire en 2023. En 2024, il couvre moins de 20% de ces charges, alors que nos factures d’énergie continuent d’augmenter », explique la CLCV sur Change.org où elle a posté un pétition à l’attention du gouvernement.
Une pétition pour demander la revalorisation du forfait charges des APL
La précarité énergétique n'est qu'un aspect d'une crise plus vaste touchant les locataires en France. Avec des loyers en hausse constante et des aides qui peinent à suivre, le modèle de solidarité actuel est mis à rude épreuve. « 1 locataire HLM sur 4 est en impayé », selon l'Union Sociale de l'Habitat (USH). L’absence de la revalorisation du forfait charges des APL est perçue comme une double peine pour ceux qui luttent déjà pour garder la tête hors de l'eau.
La pétition publiée par la CLCV vise donc à faire pression sur le gouvernement. « Cette mesure est réclamée par tous : les locataires, les propriétaires, les bailleurs sociaux, les associations. Arrêtez de sacrifier les locataires les plus pauvres au nom des finances publiques. Nous n’en pouvons plus et face à la bombe sociale du logement, l’État doit réagir », souligne l’association
La pétition publiée par la CLCV vise donc à faire pression sur le gouvernement. « Cette mesure est réclamée par tous : les locataires, les propriétaires, les bailleurs sociaux, les associations. Arrêtez de sacrifier les locataires les plus pauvres au nom des finances publiques. Nous n’en pouvons plus et face à la bombe sociale du logement, l’État doit réagir », souligne l’association