Vers une nouvelle fiscalité sur les rentes ?
Gabriel Attal a mis en avant, ce mardi 2 avril 2024 à l'Assemblée, une mission qui vise à étudier, d'ici juin 2024, la possibilité d'instaurer une taxation des rentes. Cette annonce, plutôt vague en détails, a suscité une vive curiosité quant à son impact potentiel sur des placements aussi répandus que l'assurance-vie ou le livret A. Néanmoins, Matignon a rapidement dissipé les inquiétudes : « On ne touchera ni au livret A, ni à l’assurance-vie », a affirmé à La Dépêche le cabinet du Premier ministre.
Si l'approche reste à définir, le Premier ministre a évoqué une orientation qui privilégierait la taxation des "gros" épargnants. Ces derniers, souvent multi-propriétaires fonciers ou grands investisseurs, pourraient être les principaux concernés par cette nouvelle mesure fiscale. Ce qui reviendrait à taxer les riches, ce que pourtant Bruno Le Maire refuse catégoriquement de faire. Un choix qui semble vouloir épargner l'épargnant moyen, très attaché à des dispositifs tels que le livret A et l'assurance-vie.
Si l'approche reste à définir, le Premier ministre a évoqué une orientation qui privilégierait la taxation des "gros" épargnants. Ces derniers, souvent multi-propriétaires fonciers ou grands investisseurs, pourraient être les principaux concernés par cette nouvelle mesure fiscale. Ce qui reviendrait à taxer les riches, ce que pourtant Bruno Le Maire refuse catégoriquement de faire. Un choix qui semble vouloir épargner l'épargnant moyen, très attaché à des dispositifs tels que le livret A et l'assurance-vie.
Qui pilotera cette mission ?
Pour mener à bien cette réflexion, Gabriel Attal a confié la mission à Jean-René Cazeneuve, député Renaissance du Gers. Ce dernier sera épaulé par des représentants de la majorité présidentielle, dont Nadia Hai pour Renaissance et Jean-Paul Mattei pour le Modem.
Dans les semaines à venir, le gouvernement devrait fournir davantage de détails sur sa stratégie pour atteindre l'objectif des 3 % de déficit en 2027. « Fin juin, comme tous les ans, on dira comment on y arrive, avec les recettes, et donc les conclusions de cette mission, mais aussi avec les dépenses, et notamment les économies structurantes et intelligentes », a souligné le Premier ministre devant l’Assemblée nationale le 2 avril 2024.
Dans les semaines à venir, le gouvernement devrait fournir davantage de détails sur sa stratégie pour atteindre l'objectif des 3 % de déficit en 2027. « Fin juin, comme tous les ans, on dira comment on y arrive, avec les recettes, et donc les conclusions de cette mission, mais aussi avec les dépenses, et notamment les économies structurantes et intelligentes », a souligné le Premier ministre devant l’Assemblée nationale le 2 avril 2024.