Le nouveau prix du Pass Navigo en 2024






28 Novembre 2023

En janvier 2024, les usagers du métro parisien seront confrontés à un nouveau coût pour leur Pass Navigo. Le prix, sans surprise, est en hausse, comme il l’a été les années précédentes. Mais cette fois la régie des transports franciliens justifie l’augmentation par les travaux du Grand Paris.


Quel sera le tarif du Pass Navigo en 2024 ?

L’information a fuité dans la presse : le Pass Navigo connaîtra une forte hausse en 2024, et verra son prix fixé à 86,40 euros par mois. Soit une augmentation mensuelle de 2,30 euros par rapport au tarif actuel et près de 30 euros de plus par mois. Cette hausse a été approuvée par Île-de-France Mobilités (IDFM) et est en attente de confirmation lors du vote du conseil d'administration le 7 décembre 2023.

Ce n’est pas la seule augmentation qui a été validée. Le forfait annuel Navigo toutes zones connaîtra également une augmentation, passant de 925,10 euros à 950,40 euros en 2024. De plus, le ticket de métro unitaire coûtera 2,15 euros, contre 2,10 euros actuellement, et le carnet de 10 tickets T+, exclusivement en version dématérialisée, sera vendu 17,30 euros. Concernant le forfait Imagine R, destiné aux scolaires, étudiants et apprentis, son prix augmentera de 9,60 euros, s'établissant à 374,40 euros en 2024.

Pourquoi le prix du Pass Navigo et des transports augmente à Paris ?

Cette hausse tarifaire est justifiée par le besoin de financer les développements futurs du réseau de transports. Le Grand Paris Express, un projet ambitieux d'extension des lignes de métro et de RER, nécessite une importante enveloppe financière. L'augmentation des coûts opérationnels, notamment liée à l'extension des lignes 11 et 14 du métro et du RER E, impose des charges supplémentaires à Île-de-France Mobilités (IDFM).

Mais ça aurait pu être bien pire pour les usagers du métro parisien. L’État et la région Île-de-France ont signé un accord visant à modérer les hausses tarifaires du Pass Navigo. Ce texte, jugé historique par Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, permet une relative stabilité tarifaire jusqu’en 2030. L'accord comprend une hausse du versement mobilité pour les entreprises parisiennes et de la petite couronne, ainsi qu'une augmentation de la taxe de séjour pour compenser la hausse des coûts, en partie.