Le pétrole poursuit sa baisse, les carburants aussi
Pixabay/nicolagiordano
Le prix du pétrole en Bourse continue sa chute entamée début juin 2022 : mercredi 17 août 2022 dans la matinée, le prix du Brent affichait un peu plus de 92 dollars le baril, et un peu plus de 87 dollars pour le WTI. Des prix qui confirment que le secteur a effacé les effets de la guerre en Ukraine, les prix étant retombés au niveau de mi-février 2022.
Forcément, le prix des carburants suit la tendance, et c’est une bonne nouvelle pour les automobilistes. En incluant la ristourne de 18 centimes le litre accordée par le gouvernement (qui va augmenter à 30 centimes début septembre 2022), l’essence SP95-E10 coûtait en moyenne en France 1,7362 euro vendredi 12 août 2022. Le diesel, de son côté, affichait 1,7899 euro le litre en moyenne. Soit une chute de 5,8 centimes pour la première et de 4,9 centimes pour le second en une semaine.
Forcément, le prix des carburants suit la tendance, et c’est une bonne nouvelle pour les automobilistes. En incluant la ristourne de 18 centimes le litre accordée par le gouvernement (qui va augmenter à 30 centimes début septembre 2022), l’essence SP95-E10 coûtait en moyenne en France 1,7362 euro vendredi 12 août 2022. Le diesel, de son côté, affichait 1,7899 euro le litre en moyenne. Soit une chute de 5,8 centimes pour la première et de 4,9 centimes pour le second en une semaine.
Le gaz coûte de plus en plus cher
Si le pétrole chute, le prix du gaz suit la tendance totalement opposée, poussé vers le haut par les tensions entre la Russie et l’Union européenne sur fond de guerre en Ukraine. Mardi 16 août 2022, sur le marché de gros, le prix du Megawattheure a connu un pic à +14,37%, atteignant 251 euros. À la clôture, le record de mars 2022 était tout proche, avec un prix de 225,9 euros (contre 227,2 en mars).
La hausse pourrait n’être qu’à ses débuts, par ailleurs, à en croire l’analyse de Gazprom, largement à l’origine de l’augmentation des prix par le biais de la baisse des livraisons. Selon l’énergéticien russe, le gaz pourrait encore grimper de 60% avant l’hiver 2022-2023, et le Megawattheure atteindre de fait près de 350 euros.
La hausse pourrait n’être qu’à ses débuts, par ailleurs, à en croire l’analyse de Gazprom, largement à l’origine de l’augmentation des prix par le biais de la baisse des livraisons. Selon l’énergéticien russe, le gaz pourrait encore grimper de 60% avant l’hiver 2022-2023, et le Megawattheure atteindre de fait près de 350 euros.