Pas de lien de cause à effet strict
pixabay/stokpic
L’étude, menée par des chercheurs du Canada, d’Autriche, d’Italie, du Royaume-Uni et de Turquie, publiée dans la revue BMJ Sexual & Reproductive Health à la mi-février, a étudié les données de l’English Longitudinal Study of Ageing (ELSA). Cette cohorte est très utilisée car représentative et vaste : elle concerne 2.537 hommes et 3.185 femmes de 50 ans et plus vivant en Angleterre.
Dans ces données, il y a le nombre de partenaires sexuels tout comme des données plus classiques sur l’âge, l’ethnicité, la situation familiale ou économique. En les recoupant, les chercheurs ont découvert que le risque d’avoir un cancer est supérieur chez les personnes ayant eu plus de 10 partenaires sexuels différents dans leur vie.
Dans ces données, il y a le nombre de partenaires sexuels tout comme des données plus classiques sur l’âge, l’ethnicité, la situation familiale ou économique. En les recoupant, les chercheurs ont découvert que le risque d’avoir un cancer est supérieur chez les personnes ayant eu plus de 10 partenaires sexuels différents dans leur vie.
Le HPV en cause ?
Dans le détail, les hommes qui ont déclaré avoir eu des relations avec 2 à 4 personnes ont été diagnostiqués 57% plus souvent d’un cancer par rapport à ceux n’ayant eu aucun ou un seul partenaire. Ce taux grimpe à 69% chez les hommes ayant déclaré plus de 10 partenaires. Et chez les femmes ayant eu plus de 10 partenaires, c’est un diagnostic 97% plus fréquent qui a été mis en évidence.
Si les chercheurs ne font pas un lien direct entre l’activité sexuelle, le nombre de partenaires et le diagnostic d’un cancer, ils ont une idée de ce qui pourrait causer ce surdiagnostic : les HPV, la famille de virus connue sous le terme de papillomavirus humain et dont certains sont sexuellement transmissibles. La médecine a déjà établi qu’environ 5% de l’ensemble des cancers sont causés par les HPV : multiplier les partenaires augmenterait logiquement le risque de contracter ces virus, et donc de développer un cancer.
Si les chercheurs ne font pas un lien direct entre l’activité sexuelle, le nombre de partenaires et le diagnostic d’un cancer, ils ont une idée de ce qui pourrait causer ce surdiagnostic : les HPV, la famille de virus connue sous le terme de papillomavirus humain et dont certains sont sexuellement transmissibles. La médecine a déjà établi qu’environ 5% de l’ensemble des cancers sont causés par les HPV : multiplier les partenaires augmenterait logiquement le risque de contracter ces virus, et donc de développer un cancer.