Les Village People conservés pour la postérité
Pixabay/Free-Photos
Alors que les homosexuels étaient encore mal perçus voir stigmatisés aux Etats-Unis, les Village People ont dévoilé, en 1978, le titre qui fera danser des générations grâce à une chorégraphie simple que tout le monde pouvait reproduire : YMCA, référence à la Young Men’s Christian Association, un mouvement de jeunesse chrétien. Mais le génie des Village People est d’avoir fait tout simplement un tube complètement au second degré.
Ainsi, si les paroles semblent être un éloge à l’association, en réalité elles parlent de la drague homosexuelle au sein des participants, tous jeunes hommes… alors que le christianisme est totalement contre l’homosexualité. En 1978, c’était révolutionnaire et un engagement politiquement fort, alors que plusieurs membres des Village People étaient ouvertement homosexuels.
Ainsi, si les paroles semblent être un éloge à l’association, en réalité elles parlent de la drague homosexuelle au sein des participants, tous jeunes hommes… alors que le christianisme est totalement contre l’homosexualité. En 1978, c’était révolutionnaire et un engagement politiquement fort, alors que plusieurs membres des Village People étaient ouvertement homosexuels.
La librairie du Congrès adopte les Village People
L'importance historique de YMCA est telle que cette année 2020 la librairie du Congrès américain, qui se charge de préserver des œuvres de tous types, considérées comme ayant marqué l’histoire, a fait entrer la chanson dans son catalogue. Naturellement, ce n’est pas la seule œuvre qui est désormais protégée.
La liste 2020 inclut également la version de Whitney Houston de la ballade I will always love you écrite par Dolly Parton, l’album The Chronic de Dr Dre, du Glen Campbell ainsi que du Tina Turner. Des œuvres de tous courants musicaux, la librairie du Congrès se voulant hétéroclite et ne faisant ses choix que sur la base de l’importance de l’œuvre dans l’histoire artistique des États-Unis.
La liste 2020 inclut également la version de Whitney Houston de la ballade I will always love you écrite par Dolly Parton, l’album The Chronic de Dr Dre, du Glen Campbell ainsi que du Tina Turner. Des œuvres de tous courants musicaux, la librairie du Congrès se voulant hétéroclite et ne faisant ses choix que sur la base de l’importance de l’œuvre dans l’histoire artistique des États-Unis.