« Mieux consommer et vivre plus léger »
Manfredrichter/Pixabay
L’opération « Osez changer : mieux consommer et vivre plus léger » menée par l’Ademe en envoyant des coachs dans 21 foyers-témoins sur sept mois en 2021 avait pour ambition de faire prendre conscience aux Français de leurs mauvaises habitudes de consommation. Cette opération voulait « répondre à un enjeux de la transition qui est de limiter les flux, faire attention aux ressources et aux émissions de gaz à effet de serre ». Ainsi, dans les résultats de cette opération publiés mardi 1er février 2022, l’Ademe explique que plusieurs familles ne s’étaient pas rendues compte qu’elles possédaient plusieurs objets en double.
Selon l’Ademe, les objets que les Français accumulent le plus facilement sont les vêtements, les jouets et les appareils électriques. Les Français pensent posséder en moyenne 34 appareils électriques chez eux, alors qu’en réalité, la moyenne se situe à 99 dont 6 qui ne sont jamais utilisés. Il y a notamment, dans chaque foyer, entre 4 et 28 écrans. Les adultes ayant pris part à l’opération se sont rendus compte avoir deux fois plus de paires de chaussures que ce qu’ils ne pensaient et en avoir trois fois plus que ce dont ils ont réellement besoin.
Selon l’Ademe, les objets que les Français accumulent le plus facilement sont les vêtements, les jouets et les appareils électriques. Les Français pensent posséder en moyenne 34 appareils électriques chez eux, alors qu’en réalité, la moyenne se situe à 99 dont 6 qui ne sont jamais utilisés. Il y a notamment, dans chaque foyer, entre 4 et 28 écrans. Les adultes ayant pris part à l’opération se sont rendus compte avoir deux fois plus de paires de chaussures que ce qu’ils ne pensaient et en avoir trois fois plus que ce dont ils ont réellement besoin.
Contrer la surconsommation
L’Ademe estime que ce mode de surconsommation est « très symbolique de nos modes de vie » et cela a un impact significatif sur la nature. Ainsi pour contrer la surconsommation, l’Ademe préconise de donner une seconde vie aux objets que l’on aurait en trop. Cela passe notamment par sa réparation, « le dernier recours avant de se séparer d’un objet », par la vente, un « vrai levier pour désencombrer », ainsi que par le don, une « pratique à fort impact social », selon l’Ademe.
À la fin de l’expérience, les foyers y participant se sont débarrassés en moyenne de 31% de leurs objets et de 35% de leurs vêtements. Ce sont environ 280 objets par famille qui ont quitté le foyer. Et un peu moins d’un tiers des appareils électriques qui ne sont pas utiles ont été débarrassés. L’Ademe invite les Français à savoir faire la différence entre les achats liés à un effet de mode, les « achats plaisirs » ou encore les achats de nécessité.
À la fin de l’expérience, les foyers y participant se sont débarrassés en moyenne de 31% de leurs objets et de 35% de leurs vêtements. Ce sont environ 280 objets par famille qui ont quitté le foyer. Et un peu moins d’un tiers des appareils électriques qui ne sont pas utiles ont été débarrassés. L’Ademe invite les Français à savoir faire la différence entre les achats liés à un effet de mode, les « achats plaisirs » ou encore les achats de nécessité.