L'équivalent d'une croissance de 6 à 7% du PIB
Les français ont consommé moins et épargné plus durant la crise du Covid-19. (Crédit photo : Pixabay)
Plus de voyages ni de restaurants ; plus de sorties ni de shopping dans les boutiques, fermées. Nécessairement, entre confinements, télétravail, couvre-feu et fermeture des commerces, les Français ont bien moins consommé, que ce soit par contrainte ou par précaution, durant l’épidémie de Covid-19. Ainsi, la Banque de France estime que cette épargne exceptionnelle s’élèverait à 165 milliards d'euros sur 2020-2021.
Selon François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, cette épargne dite « Covid » aurait représenté 110 milliards pour 2020, et à peu près la moitié en 2021. Une réserve exceptionnelle d’épargne supplémentaire qui, au total, équivaut à une croissance de 6 à 7% du PIB.
Selon François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, cette épargne dite « Covid » aurait représenté 110 milliards pour 2020, et à peu près la moitié en 2021. Une réserve exceptionnelle d’épargne supplémentaire qui, au total, équivaut à une croissance de 6 à 7% du PIB.
Retransformer l'épargne en dépenses
Reste dans un plus ou moins proche avenir, une fois le confinement achevé, les commerces et restaurants rouverts et la vaccination bien avancée, à ce que cette épargne puisse bel et bien se métamorphoser en dépenses de la part des ménages. Pour la Banque de France, la clé pour que cette consommation retrouvée vienne soutenir la relance de l’activité réside dans le rétablissement de la confiance, tant sanitaire qu’économique.
Pour l’instant, la dernière note de conjoncture, publiée lundi 12 avril par la Banque de France, est venue confirmer ses prévisions pour 2021, avec pour l’économie française une croissance supérieure à 5%, après une récession historique de 8,2% en 2020. Soit, a priori, plus que la moyenne européenne cette année.
Pour l’instant, la dernière note de conjoncture, publiée lundi 12 avril par la Banque de France, est venue confirmer ses prévisions pour 2021, avec pour l’économie française une croissance supérieure à 5%, après une récession historique de 8,2% en 2020. Soit, a priori, plus que la moyenne européenne cette année.