Le taux d’usure incompatible avec les taux des crédits bancaires
Une situation similaire avait déjà eu lieu à la fin de l’été 2022 : les taux d’intérêt des crédits bancaires étaient en forte hausse, sur fond de relèvement des taux directeurs de la BCE… mais le taux d’usure n’avait pas bougé. Les dossiers étaient donc bloqués pour les emprunteurs, surtout lorsqu’ils passaient par un courtier : la rémunération de ce dernier s’ajoutant aux autres frais, le TAEG devenait supérieur au taux d’usure… ce qui est interdit en France.
La situation s’est débloquée le 1er octobre 2022 : la Banque de France a relevé le taux d’usure pour lui faire atteindre 3,05% (pour un crédit sur 20 ans). Les dossiers des emprunteurs ont donc pu être clos… mais les taux d’intérêts pratiqués par les banques ont continué d’augmenter. Et en ce mois de décembre 2022, rebelote : le taux d’usure bloque les dossiers.
La situation s’est débloquée le 1er octobre 2022 : la Banque de France a relevé le taux d’usure pour lui faire atteindre 3,05% (pour un crédit sur 20 ans). Les dossiers des emprunteurs ont donc pu être clos… mais les taux d’intérêts pratiqués par les banques ont continué d’augmenter. Et en ce mois de décembre 2022, rebelote : le taux d’usure bloque les dossiers.
Vers des crédits immobiliers à 3% par an en 2023 ?
Selon les informations de BFMTV, qui a interrogé des courtiers au sujet du blocage des dossiers, les banques n’accorderaient quasiment plus de crédits immobiliers jusqu’à nouvel ordre. Elles attendent la décision de la Banque de France concernant le taux d’usure en vigueur au 1er janvier 2023, qui pourrait approcher voire dépasser les 3,50% pour un crédit sur 20 ans.
Car les banques ont en projet de continuer d’augmenter les taux d’intérêts. Certaines pensent même leur faire atteindre les 3% par an dès les premiers mois de 2023. Et le blocage des dossiers pour dépassement du taux d’usure pourrait rapidement revenir sur le devant de la scène.
Car les banques ont en projet de continuer d’augmenter les taux d’intérêts. Certaines pensent même leur faire atteindre les 3% par an dès les premiers mois de 2023. Et le blocage des dossiers pour dépassement du taux d’usure pourrait rapidement revenir sur le devant de la scène.