Chiens et chats consommés par une minorité chinoise
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« Les Chinois mangent des chiens ». Cette phrase, très raciste, est pourtant fondée sur la réalité : il y a, en Chine, une certaine partie de la population qui consomme encore aujourd’hui des chiens et même des chats. Une consommation minoritaire et malgré tout répandue dans l’ensemble de l’Asie du Sud-est. Mais les choses pourraient bien changer.
La nouvelle liste des animaux autorisés pour l’élevage à des fins de consommation, publiée le 8 avril 2020 par le ministère de l’Agriculture chinois et qui devra être débattue par les autorités en mai 2020, ne mentionne plus les chiens et les chats. L’élevage ne devrait donc plus être autorisé pour l’alimentation, mais également pour la fourrure ou les expérimentations scientifiques. Une bonne nouvelle pour ces animaux qui, en Europe, sont exclusivement « de compagnie ».
La nouvelle liste des animaux autorisés pour l’élevage à des fins de consommation, publiée le 8 avril 2020 par le ministère de l’Agriculture chinois et qui devra être débattue par les autorités en mai 2020, ne mentionne plus les chiens et les chats. L’élevage ne devrait donc plus être autorisé pour l’alimentation, mais également pour la fourrure ou les expérimentations scientifiques. Une bonne nouvelle pour ces animaux qui, en Europe, sont exclusivement « de compagnie ».
La fin d’une polémique ?
La décision survient après la crise du coronavirus Covid-19 pour une simple raison : les animaux sont soupçonnés d’avoir véhiculé le virus, n’en déplaise aux théories du complot. Dans le cas de la souche Sars-CoV-2, responsable du Covid-19, ce serait le pangolin, braconné et vendu sur des marchés, qui est le chaînon manquant entre le coronavirus présent dans la chauve-souris et celui qui a touché l’homme. Les animaux sauvages sont, d’ailleurs, interdits à la vente en Chine depuis février 2020.
La décision du ministère chinois de l’Agriculture pourrait surtout mettre un terme à une polémique décennale entre les associations de défense des animaux et la Chine. Selon l’ONG Humane Society International, près de 10 millions de chiens sont tués chaque année dans le pays pour leur viande. Un nombre à comparer aux 1,4 milliard d’habitants du pays.
La décision du ministère chinois de l’Agriculture pourrait surtout mettre un terme à une polémique décennale entre les associations de défense des animaux et la Chine. Selon l’ONG Humane Society International, près de 10 millions de chiens sont tués chaque année dans le pays pour leur viande. Un nombre à comparer aux 1,4 milliard d’habitants du pays.