E-commerce, Black Friday et confinement 2
Pixabay/ElisaRiva
Dans une tribune publiée sur le Journal du Dimanche le 8 novembre 2020, une alliance jamais vue de 4 confédérations de petits commerçants s’inquiète de l’approche du Black Friday et de ses promotions. La Confédération des commerçants de France (CDF), la Fédération française des associations de commerçants (FFAC), la Fédération nationale des centres-villes «Vitrines de France» (FNCV) et le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) en demandent tout simplement l’interdiction pour cette année 2020 au gouvernement.
Le e-commerce, durant ce confinement 2, peut en effet continuer de vendre les produits dits « non-essentiels », alors que les petits commerçants ont dû fermer leurs boutiques pour des raisons sanitaires. Une différence de traitement perçue comme une injustice et décriée par les concernés, mais également par de nombreux maires et élus de l’opposition.
Le e-commerce, durant ce confinement 2, peut en effet continuer de vendre les produits dits « non-essentiels », alors que les petits commerçants ont dû fermer leurs boutiques pour des raisons sanitaires. Une différence de traitement perçue comme une injustice et décriée par les concernés, mais également par de nombreux maires et élus de l’opposition.
Rouvrir les commerces pour ne pas perdre cette période stratégique
Outre l’interdiction des promotions de fin novembre, les petits commerçants réclament la réouverture de leurs commerces dès le 12 novembre 2020 afin de pouvoir profiter de cette période stratégique que sont les fêtes de fin d’année pour réaliser un peu de chiffre d’affaires.
Pas sûr, toutefois, que le gouvernement accepte l’ensemble des requêtes. Bruno Le Maire, dans le JDD le même jour, a déclaré qu’Amazon ne doit pas être un « bouc émissaire » puisqu’il ne représente que 20 % des ventes internet en France. Toutefois, il a laissé entendre qu’une réouverture des commerces pourrait être envisagée dès lors que les mesures sanitaires seraient plus strictes. Dès l’annonce du confinement 2, le gouvernement l’avait dit : les conditions de fermeture des magasins seraient revues et adaptées toutes les deux semaines.
Pas sûr, toutefois, que le gouvernement accepte l’ensemble des requêtes. Bruno Le Maire, dans le JDD le même jour, a déclaré qu’Amazon ne doit pas être un « bouc émissaire » puisqu’il ne représente que 20 % des ventes internet en France. Toutefois, il a laissé entendre qu’une réouverture des commerces pourrait être envisagée dès lors que les mesures sanitaires seraient plus strictes. Dès l’annonce du confinement 2, le gouvernement l’avait dit : les conditions de fermeture des magasins seraient revues et adaptées toutes les deux semaines.