Une baisse inédite de 5% des écoliers
En 2020-2021, la ville de Paris compte 6.000 écoliers de moins que l'année scolaire précédente (2019-2020), ce qui représente une baisse inédite de 5%, a expliqué le rectorat de Paris mardi 12 octobre 2021 à nos confrères de franceinfo. La crise sanitaire est une des causes de cette baisse, avec le départ de nombreuses familles de la capitale. Cette chute de 6.000 élèves dans les écoles publiques du premier degré est beaucoup plus importante que lors de l'année précédente. Au mois de septembre 2020, 3.723 écoliers en moins avaient été décomptés par l'académie de Paris.
En moyenne, depuis dix ans, la ville de Paris perd 2.500 écoliers chaque année. Plus précisément, sur les dernières années, les baisses avaient été de 2.770 élèves en 2019, de 2.095 en 2018, de 2.925 en 2017 et de 2.652 en 2016. 63 classes ont fermé au total lors de cette rentrée scolaire à Paris, tandis que 43 ont ouvert. Si tous les arrondissements de la capitale sont concernés par ces baisses, les arrondissements les plus touchés sont les 9e, 10e et 11e arrondissements.
En moyenne, depuis dix ans, la ville de Paris perd 2.500 écoliers chaque année. Plus précisément, sur les dernières années, les baisses avaient été de 2.770 élèves en 2019, de 2.095 en 2018, de 2.925 en 2017 et de 2.652 en 2016. 63 classes ont fermé au total lors de cette rentrée scolaire à Paris, tandis que 43 ont ouvert. Si tous les arrondissements de la capitale sont concernés par ces baisses, les arrondissements les plus touchés sont les 9e, 10e et 11e arrondissements.
Avec la crise sanitaire, de nombreuses familles ont quitté Paris
« C'est assez énorme, on a jamais eu autant de perte d'élèves en un an », témoigne la directrice d'une école du 20e arrondissement de Paris auprès de franceinfo. Son établissement compte cette année 115 élèves, contre 140 l'an dernier. Selon cette directrice, beaucoup de familles sont parties vivre en banlieue ou en région, notamment en raison de la crise sanitaire, mais ce n'est pas l'unique raison. « Nous, on en profite. Nous avons des classes avec des petits effectifs, ce sont de très bonnes conditions pour les enseignants et les élèves », tempère-t-elle. Ce qui ne l'empêche pas d'être inquiète sur le futur de son école : « Nous allons travailler sur les effectifs de la rentrée scolaire, et il faudra probablement envisager des fermetures de classes ».
La démographie scolaire parisienne est connue depuis des années, et les baisses enregistrées ont été anticipées. Elle procède « d’évolutions plus profondes, mêlant baisse de la natalité, soubresauts du marché de l’immobilier, du tourisme, de l’emploi », écrivait Le Monde en 2018. La Mairie de Paris pointe régulièrement les causes de cette baisse d'élèves : les tensions sur le marché de l'immobilier ne seraient pas favorables aux familles, qui seraient donc de moins en moins nombreuses à pouvoir se permettre de vivre dans la capitale.
La démographie scolaire parisienne est connue depuis des années, et les baisses enregistrées ont été anticipées. Elle procède « d’évolutions plus profondes, mêlant baisse de la natalité, soubresauts du marché de l’immobilier, du tourisme, de l’emploi », écrivait Le Monde en 2018. La Mairie de Paris pointe régulièrement les causes de cette baisse d'élèves : les tensions sur le marché de l'immobilier ne seraient pas favorables aux familles, qui seraient donc de moins en moins nombreuses à pouvoir se permettre de vivre dans la capitale.