Des tentatives de fraudes aux vaccins identifiées
Pixabay/torstensimon
Europol avait prévenu, fin 2020, que des organisations criminelles auraient pu tenter de profiter des campagnes massives de vaccination pour monter des escroqueries. Ça n’aura pas raté : l’Olaf (Office européen de lutte antifraude) a dévoilé lundi 1er mars 2021 avoir identifié des tentatives de fraudes aux dépends des pays européens sur fonds de retards dans les livraisons de vaccins.
Près d’un milliard de doses totalement inexistantes de vaccins contre la Covid-19 auraient été proposées à la vente par des escrocs à divers pays européens pour un préjudice potentiel de 14 milliards d’euros. Une fraude qui n’aura pas abouti, semble-t-il, mais qui alerte les autorités car ces techniques pourraient se multiplier à mesure que la vaccination avance et que les retards dans les livraisons de la part des laboratoires pharmaceutiques se cumulent.
Près d’un milliard de doses totalement inexistantes de vaccins contre la Covid-19 auraient été proposées à la vente par des escrocs à divers pays européens pour un préjudice potentiel de 14 milliards d’euros. Une fraude qui n’aura pas abouti, semble-t-il, mais qui alerte les autorités car ces techniques pourraient se multiplier à mesure que la vaccination avance et que les retards dans les livraisons de la part des laboratoires pharmaceutiques se cumulent.
Les pays européens cherchent des doses à tout prix
Les escrocs ont de plus en plus de possibilités de tenter de vendre des doses inexistantes ou de se faire passer pour des intermédiaires officiels car la vaccination manque de doses. À la recherche de doses supplémentaires pour accélérer la diffusion du vaccin, les pays européens sont de potentielles cibles, ces derniers ayant été nombreux, y compris la France, à avoir déclaré que des circuits d’achats alternatifs pourraient être utilisés le cas échéant.
Pour l’instant, toutefois, les doses reçues ne proviennent que des contrats négociés par l’Union européenne pour le compte de l’ensemble de ses États-membres. Des contrats qui ont permis de sécuriser suffisamment de doses mais qui entraînent une distribution au pro rata de la population de chaque pays, distribution qui ne suit pas la rapidité d’inoculation de chaque campagne de vaccination.
Pour l’instant, toutefois, les doses reçues ne proviennent que des contrats négociés par l’Union européenne pour le compte de l’ensemble de ses États-membres. Des contrats qui ont permis de sécuriser suffisamment de doses mais qui entraînent une distribution au pro rata de la population de chaque pays, distribution qui ne suit pas la rapidité d’inoculation de chaque campagne de vaccination.