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Existe-t-il des parts d’ombre sur les circonstances de la mort du militant américain Malcom X ? Un témoignage d’un ancien policier allant dans ce sens relance en tout cas cette interrogation. « Les filles de l'activiste politique et militant des droits des Afro-Américains ont demandé la réouverture de l'enquête sur son meurtre, à la lumière d'un nouveau témoignage mettant en cause la police de New York et le FBI. Lors d'un point-presse, dimanche 21 février, la famille a présenté une lettre écrite par un ancien policier new-yorkais, aujourd'hui décédé. Cet ancien policier, qui souhaitait que son témoignage ne devienne public qu'après sa mort, soutient que la police de New York (NYPD) et le FBI ont tenus secrets certains aspects du dossier », rapporte France Info .
L’histoire racontée est digne d’un film hollywodien. « Selon son cousin, le policier, qui était noir et opérait sous couverture, affirme s'être rapproché, à la demande de sa hiérarchie, de l'entourage de Malcolm X et avoir piégé deux de ses gardes du corps, arrêtés quelques jours seulement avant l'assassinat. Le 21 février 1965, El-Hajj Malik El-Shabazz, de son vrai nom, était donc privé de la présence ces deux hommes lorsqu'il s'est présenté pour une allocution dans l'Audubon Ballroom, une salle de spectacle du nord de Manhattan, avant de tomber sous les balles de trois tireurs » continue le site d’information.
Mais si les enfants de Malcom X prennent très au sérieux ce témoignage, malgré le fait qu’il ne soit qu’indirect, la probabilité que les archives de l’administration soient restées secrètes est tout de même faible. D’autant qu’avec de nombreuses alternances politiques et l’ouverture d’archives beaucoup plus sensibles, notamment au Vietnam, plus d’un demi-siècle de secret inviolé semble impossible. Mais dans un contexte politique tendu sur les rapports entre blancs et noirs, et tout l’attrait d’un témoignage posthume, les théories les plus abracadabrantesques ne devraient pas tarder à émerger.
L’histoire racontée est digne d’un film hollywodien. « Selon son cousin, le policier, qui était noir et opérait sous couverture, affirme s'être rapproché, à la demande de sa hiérarchie, de l'entourage de Malcolm X et avoir piégé deux de ses gardes du corps, arrêtés quelques jours seulement avant l'assassinat. Le 21 février 1965, El-Hajj Malik El-Shabazz, de son vrai nom, était donc privé de la présence ces deux hommes lorsqu'il s'est présenté pour une allocution dans l'Audubon Ballroom, une salle de spectacle du nord de Manhattan, avant de tomber sous les balles de trois tireurs » continue le site d’information.
Mais si les enfants de Malcom X prennent très au sérieux ce témoignage, malgré le fait qu’il ne soit qu’indirect, la probabilité que les archives de l’administration soient restées secrètes est tout de même faible. D’autant qu’avec de nombreuses alternances politiques et l’ouverture d’archives beaucoup plus sensibles, notamment au Vietnam, plus d’un demi-siècle de secret inviolé semble impossible. Mais dans un contexte politique tendu sur les rapports entre blancs et noirs, et tout l’attrait d’un témoignage posthume, les théories les plus abracadabrantesques ne devraient pas tarder à émerger.