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Pendant tout son mandat, Donald Trump est parvenu à garder secret les finances de ses affaires immobilières. Et à quelques semaines du scrutin, beaucoup d’encre coule alors que le New York Times affirme que son groupe n’a quasiment pas payé d’impôt ces deux dernières décennies. « Un chiffre symbolique ressort de cette lecture : 750 dollars (645 euros). Il s’agit du montant des impôts fédéraux versés par l’homme d’affaires l’année de son élection à la présidence, en 2016, tout comme pour la suivante. Cette somme est dérisoire et, selon le New York Times, Donald Trump n’a pas déboursé un cent d’impôt dix des quinze années précédentes. Cette situation s’explique, selon l’enquête, par des pertes considérables essuyées par la Trump Organization pendant la même période. Elles sont aux antipodes de l’image du businessman triomphant qu’il a incarné dans l’émission de télé-réalité The Apprentice à l’origine d’un regain de fortune, et qu’il n’a cessé d’utiliser comme un argument de campagne » résume Le Monde .
Les trois journalistes du quotidien américain affirment que le groupe a cumulé des dettes de plus de 400 millions d’euros et a aussi dû rembourser 72,9 millions de dollars de contentieux avec le fisc. « Profitant d’une mesure votée sous l’administration de Barack Obama pour relancer l’économie américaine après la crise financière de 2008, l’homme d’affaires aurait utilisé une perte financière peut-être liée à la faillite de casinos à Atlantic City pour obtenir ce remboursement. La loi stipule cependant que cette perte doit être sèche alors que Donald Trump aurait pu percevoir un pourcentage de la nouvelle société qui avait pris sa succession. En cas d’arbitrage défavorable, il devrait donc rendre cette somme augmentée d’une vingtaine de millions de dollars d’intérêts » continue Le Monde.
Ces informations s’invitent dans la campagne alors que Donald Trump n’avait pas voulu faire la lumière sur l’état financier de son empire immobilier. Mais alors que la presse en fait ses choux gras, l’électorat du président américain a démontré à plusieurs reprises que les polémiques de presse et sondages n’avaient que peu d’influence. L’élection américaine se joue plus sur de grands clivages traditionnels. Alors que le premier sondage approche, la pression reste encore sur les épaules de Joe Biden. Devant dans les sondages, ce sont ses maladresses qui pourraient coûter l’élection.
Les trois journalistes du quotidien américain affirment que le groupe a cumulé des dettes de plus de 400 millions d’euros et a aussi dû rembourser 72,9 millions de dollars de contentieux avec le fisc. « Profitant d’une mesure votée sous l’administration de Barack Obama pour relancer l’économie américaine après la crise financière de 2008, l’homme d’affaires aurait utilisé une perte financière peut-être liée à la faillite de casinos à Atlantic City pour obtenir ce remboursement. La loi stipule cependant que cette perte doit être sèche alors que Donald Trump aurait pu percevoir un pourcentage de la nouvelle société qui avait pris sa succession. En cas d’arbitrage défavorable, il devrait donc rendre cette somme augmentée d’une vingtaine de millions de dollars d’intérêts » continue Le Monde.
Ces informations s’invitent dans la campagne alors que Donald Trump n’avait pas voulu faire la lumière sur l’état financier de son empire immobilier. Mais alors que la presse en fait ses choux gras, l’électorat du président américain a démontré à plusieurs reprises que les polémiques de presse et sondages n’avaient que peu d’influence. L’élection américaine se joue plus sur de grands clivages traditionnels. Alors que le premier sondage approche, la pression reste encore sur les épaules de Joe Biden. Devant dans les sondages, ce sont ses maladresses qui pourraient coûter l’élection.