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Les Jeux Olympiques de Paris doivent être une démonstration de force et de vitalité pour le sport français. Mais seulement deux ans avant leur ouverture, les tempêtes se déchainent. « A la Fédération française de football (FFF), le président, Noël Le Graët, ne rassure personne. Les matelots du navire rugby (le président de la Fédération Bernard Laporte en tête) sortent, eux, à peine du tribunal. Au Comité national olympique et sportif français (CNOSF), la présidente, Brigitte Henriques, a passé son secrétaire général, Didier Séminet, par-dessus bord à la mi-septembre. L’Agence nationale du sport (ANS) est occupée à colmater les voies d’eau mises en lumière par la Cour des comptes pendant l’été. Quant au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojop), il fait face depuis plusieurs mois à des vents contraires aggravés par le contexte inflationniste » explique Le Monde.
Dans une analyse globale de la situation, le quotidien dresse un état des lieux préoccupant. « Reprenons un à un l’état des lieux de ces différentes capitaineries du sport français. Institution faîtière du mouvement sportif, le CNOSF est traversé à son sommet par une crise qu’il n’avait jamais connue en plus de cinquante ans d’existence et qui divise les différentes fédérations qu’il représente. Transfuge de la FFF, Brigitte Henriques, première femme de l’histoire à la barre du CNOSF, est accusée d’avoir importé les méthodes autoritaires de management appliquées au sein de la « 3F ». »
Pour le journal, c’est une reprise complète des institutions qui doit avoir lieu avec notamment la remise en question du CNOSF, mais aussi de la répartition des missions avec l’Agence nationale du sport (ANS) et le ministère du Sport. Une remise en question soulignée par la Cour des comptes qui, outre les aspects comptables, demandent à ce que les missions soient clarifiées. « Le triste spectacle offert par les instances augure tout de même mal d’un classement de la France dans le top 5 au tableau des médailles en 2024, objectif assigné aux Tricolores par le président Emmanuel Macron à leur retour de Tokyo à l’été 2021. A coup sûr, il n’aide pas à trouver le bon cap et à préparer l’avenir du sport français » conclue Le Monde.
Dans une analyse globale de la situation, le quotidien dresse un état des lieux préoccupant. « Reprenons un à un l’état des lieux de ces différentes capitaineries du sport français. Institution faîtière du mouvement sportif, le CNOSF est traversé à son sommet par une crise qu’il n’avait jamais connue en plus de cinquante ans d’existence et qui divise les différentes fédérations qu’il représente. Transfuge de la FFF, Brigitte Henriques, première femme de l’histoire à la barre du CNOSF, est accusée d’avoir importé les méthodes autoritaires de management appliquées au sein de la « 3F ». »
Pour le journal, c’est une reprise complète des institutions qui doit avoir lieu avec notamment la remise en question du CNOSF, mais aussi de la répartition des missions avec l’Agence nationale du sport (ANS) et le ministère du Sport. Une remise en question soulignée par la Cour des comptes qui, outre les aspects comptables, demandent à ce que les missions soient clarifiées. « Le triste spectacle offert par les instances augure tout de même mal d’un classement de la France dans le top 5 au tableau des médailles en 2024, objectif assigné aux Tricolores par le président Emmanuel Macron à leur retour de Tokyo à l’été 2021. A coup sûr, il n’aide pas à trouver le bon cap et à préparer l’avenir du sport français » conclue Le Monde.