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L’intérêt pour le ski est générationnel. C’est ce qui ressort de l’étude que Poprock a mené auprès de 12 000 jeunes de 15 à 25 ans. « Plus d’un jeune sur deux n’est jamais allé au ski, ou seulement une fois enfant. Ils nous disent que c’est trop cher, mais aussi et surtout qu’ils n’en ont pas l’occasion ou ne savent pas skier. Car, tout simplement, aller au ski n’est pas dans leur radar. Cela ne les fait pas rêver, vibrer, voire ils trouvent ça un peu aberrant en des temps de dérèglements climatiques », explique la responsable de l’agence Poprock, Anne Gallienne, citée par Le Monde.
Entre 1995 et 2019, la part des jeunes dans la clientèle des stations est passée de 20% à 14%. Tout en gardant en tête que les sports d’hiver restent un loisir de privilégiés (seulement 8% des Français y vont régulièrement), une vraie tendance se dessine dans le désintérêt des plus jeunes. Les classes de neige ont baissé de 20% en dix ans et ce n’est quelque chose autant demandé par les enfants qu’auparavant. « Une boutade circule, révélatrice de ce spleen neigeux : à l’avenir, les stations risquent de souffrir davantage du manque de skieurs que de l’absence de flocons. A peine exagéré quand on sait que le goût de la glisse s’attrape enfant, rarement plus tard. Celui qui n’a pas fréquenté le Club des petits chamois aura moins l’envie de goûter aux joies du télésiège une fois adulte, ou d’initier ses propres enfants au tire-fesses » appuie le quotidien français.
Les stations et les professionnels du ski multiplient les campagnes de publicité et tentatives de séduction pour attirer de nouveaux publics. En parallèle, ils cherchent surtout à fidéliser les plus anciens qui vont en stations chaque hiver depuis des décennies, l’enjeu étant de faire des grands-parents les ambassadeurs du ski.
Entre 1995 et 2019, la part des jeunes dans la clientèle des stations est passée de 20% à 14%. Tout en gardant en tête que les sports d’hiver restent un loisir de privilégiés (seulement 8% des Français y vont régulièrement), une vraie tendance se dessine dans le désintérêt des plus jeunes. Les classes de neige ont baissé de 20% en dix ans et ce n’est quelque chose autant demandé par les enfants qu’auparavant. « Une boutade circule, révélatrice de ce spleen neigeux : à l’avenir, les stations risquent de souffrir davantage du manque de skieurs que de l’absence de flocons. A peine exagéré quand on sait que le goût de la glisse s’attrape enfant, rarement plus tard. Celui qui n’a pas fréquenté le Club des petits chamois aura moins l’envie de goûter aux joies du télésiège une fois adulte, ou d’initier ses propres enfants au tire-fesses » appuie le quotidien français.
Les stations et les professionnels du ski multiplient les campagnes de publicité et tentatives de séduction pour attirer de nouveaux publics. En parallèle, ils cherchent surtout à fidéliser les plus anciens qui vont en stations chaque hiver depuis des décennies, l’enjeu étant de faire des grands-parents les ambassadeurs du ski.