Les masques ne seront pas gratuits pour les élèves
Pixabay/White77
Afin d’éviter que les salles de classe et les établissements scolaires ne deviennent des lieux de contamination massive par le virus responsable de la Covid-19, le gouvernement a décidé que tous les élèves de plus de 11 ans, soit les collégiens et les lycéens, devront porter le masque. Un port obligatoire dans tous les lieux fermés des établissements, et dans les lieux ouverts au cas par cas.
Les parents d’élèves demandaient alors que le coût du masque soit pris en charge par le gouvernement, étant donné le caractère obligatoire et sanitaire de la décision. Finalement, le 25 août 2020, le Conseil de défense en aura décidé autrement : le gouvernement ne distribuera pas ni ne prendra en charge le prix des masques de protection pour les élèves du collège et du lycée. Ce surcoût sera bien à la charge des parents.
Les parents d’élèves demandaient alors que le coût du masque soit pris en charge par le gouvernement, étant donné le caractère obligatoire et sanitaire de la décision. Finalement, le 25 août 2020, le Conseil de défense en aura décidé autrement : le gouvernement ne distribuera pas ni ne prendra en charge le prix des masques de protection pour les élèves du collège et du lycée. Ce surcoût sera bien à la charge des parents.
Un frein à la relance de l’économie ?
Difficile à estimer précisément, le coût mensuel pour un élève pourrait être de plusieurs dizaines d’euros pour les familles. Seules les familles modestes bénéficieront en effet de la gratuité des masques, comme c’est déjà le cas.
La décision du gouvernement, si elle s’explique par des besoins d’économies d’échelle alors que la dette publique va exploser en 2020, risque toutefois de paraître contradictoire avec les demandes, répétées, de consommation adressées aux ménages français. D’autant plus que ce seront les loisirs, comme les sorties ou les restaurants, qui seront impactés en premier lieu par ces dépenses supplémentaires à la charge des parents.
La décision du gouvernement, si elle s’explique par des besoins d’économies d’échelle alors que la dette publique va exploser en 2020, risque toutefois de paraître contradictoire avec les demandes, répétées, de consommation adressées aux ménages français. D’autant plus que ce seront les loisirs, comme les sorties ou les restaurants, qui seront impactés en premier lieu par ces dépenses supplémentaires à la charge des parents.