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Non seulement la pollution tue, mais elle empêche la vie. Le 9 juin dernier, une étude a été publiée dans la revue Environment International qui éclaire sur ce phénomène inquiétant. « Ils sont ainsi parvenus à hiérarchiser, parmi les substances les plus suspectées de nuire à la qualité du sperme humain, les plus déterminantes dans le déclin actuel. Les plastiques tiennent, de loin, le haut du pavé. Le bisphénol A (BPA) et ses succédanés (BPS, BPF) sont les substances qui pèsent le plus. Ils sont suivis des dioxines polychlorées et d’autres plastifiants (les phtalates), de certains parabènes et du paracétamol. Selon les estimations des chercheurs, le niveau médian d’exposition combiné de la population générale à ces produits est environ vingt fois supérieur au seuil de risque » explique Le Monde.
Il y a un consensus scientifique sur le fait que la fertilité masculine chute depuis trente ans dans les pays les plus développés en particulier. « Les chiffres sont frappants. La synthèse la plus exhaustive publiée à ce jour remonte à 2017. Conduite par l’équipe de Shanna Swan (université de New York) et publiée dans la revue Human Reproduction Update, elle indique que la concentration moyenne de spermatozoïdes de l’homme occidental est passée de 99 millions à 47 millions de spermatozoïdes par millilitre entre 1973 et 2011. Soit une chute de 50 % à 60 % en moins de quarante ans » relève le quiotidien français.
Le travail de recherche mené par deux universitaires de Londres et Copenhague qui vient d’être publié est intéressant parce qu’il souligne les conséquences par catégorie de polluants. Et donc ouvre la voie à la sensibilisation et aux précautions. « Notre analyse a un caractère prédictif qui pourrait être vérifié dans des études épidémiologiques adéquates sur la qualité du sperme, écrivent-ils dans leur article. Cependant, des mesures réglementaires telles que l’interdiction du BPA dans les matériaux en contact avec les aliments ne devraient pas être retardées jusqu’à ce que de telles vérifications soient disponibles, ce qui peut prendre un certain temps », avancent les auteurs. Une interdiction déjà prononcée en France en 2015.
Il y a un consensus scientifique sur le fait que la fertilité masculine chute depuis trente ans dans les pays les plus développés en particulier. « Les chiffres sont frappants. La synthèse la plus exhaustive publiée à ce jour remonte à 2017. Conduite par l’équipe de Shanna Swan (université de New York) et publiée dans la revue Human Reproduction Update, elle indique que la concentration moyenne de spermatozoïdes de l’homme occidental est passée de 99 millions à 47 millions de spermatozoïdes par millilitre entre 1973 et 2011. Soit une chute de 50 % à 60 % en moins de quarante ans » relève le quiotidien français.
Le travail de recherche mené par deux universitaires de Londres et Copenhague qui vient d’être publié est intéressant parce qu’il souligne les conséquences par catégorie de polluants. Et donc ouvre la voie à la sensibilisation et aux précautions. « Notre analyse a un caractère prédictif qui pourrait être vérifié dans des études épidémiologiques adéquates sur la qualité du sperme, écrivent-ils dans leur article. Cependant, des mesures réglementaires telles que l’interdiction du BPA dans les matériaux en contact avec les aliments ne devraient pas être retardées jusqu’à ce que de telles vérifications soient disponibles, ce qui peut prendre un certain temps », avancent les auteurs. Une interdiction déjà prononcée en France en 2015.