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Le constat n’est pas étonnant mais ajoute encore aux difficultés du secteur. D’après le baromètre Carnet de santé Odoxa-MNH pour Le Quotidien du Médecin, Le Figaro et France Info, les professionnels de l’hôpital sont deux fois plus malades que les autres. Pire, on apprend que seulement au cours des deux derniers mois, 38% du personnel des hôpitaux a été touché par une maladie.
« "Les cordonniers sont de plus en plus mal chaussés", annonce le dernier baromètre "Carnet de santé" Odoxa-MNH, pour Le Figaro, Franceinfo et le Quotidien du Médecin. Cette étude indique que 38% des personnels hospitaliers ont été malades au cours des deux derniers mois, soit "presque deux fois plus que la population générale" et "6 points de plus que l'année dernière à la même époque". Un phénomène encore plus marqué chez les aides-soignants (49 %) et les infirmiers (42 %) » rapporte LCI .
L’étude s’est penchée sur 6 000 personnes qui travaillent dans ce milieu. « Un panel constitué en grande majorité de femmes (73%) compte tenu de leur sur-représentation dans certaines professions, selon cette étude conduite en collaboration avec le professeur Didier Truchot, de l'université de Bourgogne-Franche Comté. En moyenne, les professionnels de santé ont pris 7,5 jours d'arrêt de travail au cours des 12 derniers mois (14,3 jours à l'hôpital contre 3,5 en libéral), les aides-soignants et les infirmiers ayant pris respectivement 24 et 14 jours d'arrêt » continue la chaine d’info.
L’étude révèle un paradoxe étonnant. Ces professionnels de santé, pourtant premiers concernés s’agissant de la question de la maladie, n’en font pas assez du côté de la prévention. 18% d’entre eux n’ont pas de médecin référent, plus de la moitié avoue ne pas être vacciné contre la grippe. « Nombreux sont ceux qui ont "des comportements à risque" (consommation d'alcool, de tabac, etc.), selon le baromètre publié lundi. Un médecin sur 10 consomme de l'alcool "tous les jours ou presque", et 18% des spécialistes comme 18% des généralistes, en consomment "plusieurs fois par semaine". Plus d'un soignant sur dix (12%) fume quotidiennement, un chiffre qui double chez les infirmiers (20%) et aides-soignants (22%) » ajoute l’article. Plus exposés que les autres, les professionnels de santé ne sont en fait pas plus vigilants que les autres.
« "Les cordonniers sont de plus en plus mal chaussés", annonce le dernier baromètre "Carnet de santé" Odoxa-MNH, pour Le Figaro, Franceinfo et le Quotidien du Médecin. Cette étude indique que 38% des personnels hospitaliers ont été malades au cours des deux derniers mois, soit "presque deux fois plus que la population générale" et "6 points de plus que l'année dernière à la même époque". Un phénomène encore plus marqué chez les aides-soignants (49 %) et les infirmiers (42 %) » rapporte LCI .
L’étude s’est penchée sur 6 000 personnes qui travaillent dans ce milieu. « Un panel constitué en grande majorité de femmes (73%) compte tenu de leur sur-représentation dans certaines professions, selon cette étude conduite en collaboration avec le professeur Didier Truchot, de l'université de Bourgogne-Franche Comté. En moyenne, les professionnels de santé ont pris 7,5 jours d'arrêt de travail au cours des 12 derniers mois (14,3 jours à l'hôpital contre 3,5 en libéral), les aides-soignants et les infirmiers ayant pris respectivement 24 et 14 jours d'arrêt » continue la chaine d’info.
L’étude révèle un paradoxe étonnant. Ces professionnels de santé, pourtant premiers concernés s’agissant de la question de la maladie, n’en font pas assez du côté de la prévention. 18% d’entre eux n’ont pas de médecin référent, plus de la moitié avoue ne pas être vacciné contre la grippe. « Nombreux sont ceux qui ont "des comportements à risque" (consommation d'alcool, de tabac, etc.), selon le baromètre publié lundi. Un médecin sur 10 consomme de l'alcool "tous les jours ou presque", et 18% des spécialistes comme 18% des généralistes, en consomment "plusieurs fois par semaine". Plus d'un soignant sur dix (12%) fume quotidiennement, un chiffre qui double chez les infirmiers (20%) et aides-soignants (22%) » ajoute l’article. Plus exposés que les autres, les professionnels de santé ne sont en fait pas plus vigilants que les autres.