Creative Commons - Pixabay
C’est terminé pour les panneaux publicitaires allumés toute la nuit dans des rues vides. Depuis jeudi 6 octobre, il est interdit de laisser allumer des publicités lumineuses entre 1h et 6h du matin, et ce partout en France. « Au moment où les prix de l’énergie flambent et alors que le gouvernement présente jeudi son plan de sobriété énergétique, ce décret était attendu. Les publicités lumineuses sont désormais interdites entre 1 heure et 6 heures du matin partout en France, à l’exception des aéroports, gares ou stations de métro. Annoncé en juillet par la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et publié jeudi 6 octobre au Journal officiel (JO), le décret prévoit d’harmoniser les règles existantes d’extinction des publicités lumineuses, qui différaient jusqu’à présent selon la taille de l’agglomération » note Le Monde.
Jusqu’ici, et depuis dix ans, l’interdiction ne concernait que les villes de plus de 800 000 habitants. Ensuite, certaines municipalités ont mis en place un règlement domestique, mais elles restaient une infirme minorité. « En cas de contrôle, les contrevenants risquent désormais une amende pénale de 5e classe, jusqu’à 1 500 euros par publicité contre 750 euros auparavant. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), un écran publicitaire LCD numérique de 2 mètres carrés consomme 2 049 kWh/an, soit l’équivalent de la consommation moyenne annuelle d’un ménage pour l’éclairage et l’électroménager (hors chauffage) » ajoute le quotidien français.
Si la décision ne va pas jouer un rôle majeur dans la baisse des besoins en électricité de notre pays pour l’hiver, elle est surtout une mesure visant à instaurer de la cohérence entre les discours sur la sobriété et les actes. A l’heure où il est demandé à la population et aux entreprises de tout faire pour limiter leur consommation, le bon exemple des collectivités est primordial.
Jusqu’ici, et depuis dix ans, l’interdiction ne concernait que les villes de plus de 800 000 habitants. Ensuite, certaines municipalités ont mis en place un règlement domestique, mais elles restaient une infirme minorité. « En cas de contrôle, les contrevenants risquent désormais une amende pénale de 5e classe, jusqu’à 1 500 euros par publicité contre 750 euros auparavant. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), un écran publicitaire LCD numérique de 2 mètres carrés consomme 2 049 kWh/an, soit l’équivalent de la consommation moyenne annuelle d’un ménage pour l’éclairage et l’électroménager (hors chauffage) » ajoute le quotidien français.
Si la décision ne va pas jouer un rôle majeur dans la baisse des besoins en électricité de notre pays pour l’hiver, elle est surtout une mesure visant à instaurer de la cohérence entre les discours sur la sobriété et les actes. A l’heure où il est demandé à la population et aux entreprises de tout faire pour limiter leur consommation, le bon exemple des collectivités est primordial.