Des radars qui flashent… beaucoup moins
La différence, souligne l’association dans un communiqué de presse publié le 14 mars 2023, est notable. Les radars tronçons, qui ne sont que quelques dizaines sur les routes et autoroutes de France, flasheraient en moyenne 5.000 voitures par an. C’est près de trois fois moins que la moyenne des radars classiques : 14.000 par an.
Des données qui laissent entendre que les radars tronçons sont bien plus efficaces pour faire respecter les limitations de vitesse. Comme le rappelle Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes, « un délégué interministériel à la Sécurité routière affirmait que "le meilleur des radars, c’est celui qui ne flashe pas", parce qu’il remplit parfaitement son rôle en faisant respecter la limitation de vitesse édictée. »
Des données qui laissent entendre que les radars tronçons sont bien plus efficaces pour faire respecter les limitations de vitesse. Comme le rappelle Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes, « un délégué interministériel à la Sécurité routière affirmait que "le meilleur des radars, c’est celui qui ne flashe pas", parce qu’il remplit parfaitement son rôle en faisant respecter la limitation de vitesse édictée. »
Un manque de rentabilité en cause
Sauf qu’un radar qui ne flashe pas, c’est moins d’argent qui rentre dans les caisses de l’État. Et ce serait là, pour 40 millions d’automobilistes, la raison principale de la décision de la Sécurité routière. Cette dernière compte les remplacer par des plus classiques radars tourelles, capables de flasher dans les deux sens et jusqu’à 8 voies en fonction des modèles.
Mais ces radars ont un défaut : ils ne captent la vitesse qu’à un instant t et à un endroit donné. Facilement contournable par un simple coup de frein en amont, alors que les radars sont signalés par les applications GPS. Le radar tronçon, lui, contrôle la vitesse moyenne entre un point A et un point B… contraignant l’automobiliste à la respecter sur toute le trajet. D’un point de vue de sécurité routière, c’est beaucoup plus efficace. Mais pas d’un point de vue de rentabilité de l’appareil...
Mais ces radars ont un défaut : ils ne captent la vitesse qu’à un instant t et à un endroit donné. Facilement contournable par un simple coup de frein en amont, alors que les radars sont signalés par les applications GPS. Le radar tronçon, lui, contrôle la vitesse moyenne entre un point A et un point B… contraignant l’automobiliste à la respecter sur toute le trajet. D’un point de vue de sécurité routière, c’est beaucoup plus efficace. Mais pas d’un point de vue de rentabilité de l’appareil...