La réouverture ? Pas pour la majorité des bars et restaurants
Pixabay/analogicus
Dans un entretien accordé le 4 mai 2021 à 20 Minutes, Jean Terlon, vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), revient sur les annonces concernant le déconfinement et la réouverture des restaurants et des bars. Le « programme de réouverture » et « les trois semaines de prévenance » sont, pour lui, une bonne nouvelle : la profession peut se projeter et s’organiser. Mais le 19 mai 2021, ce ne sera pas la date de la réouverture car seuls quelques professionnels relanceront les affaires.
En effet, les bars et restaurants ne peuvent, au 19 mai 2021, que rouvrir en terrasse… Or, explique Jean Terlon à 20 Minutes, « seuls 40% d’entre eux possèdent de vraies terrasses ». De fait, 60% des restaurants et des bars sont exclus de cette deuxième phase de déconfinement. Et parmi les 40% restants, il est loin d’être certain que tous vont rouvrir, bien au contraire : la réouverture des terrasses s’accompagne avec des aléas bien particuliers.
En effet, les bars et restaurants ne peuvent, au 19 mai 2021, que rouvrir en terrasse… Or, explique Jean Terlon à 20 Minutes, « seuls 40% d’entre eux possèdent de vraies terrasses ». De fait, 60% des restaurants et des bars sont exclus de cette deuxième phase de déconfinement. Et parmi les 40% restants, il est loin d’être certain que tous vont rouvrir, bien au contraire : la réouverture des terrasses s’accompagne avec des aléas bien particuliers.
Les restaurateurs ne veulent pas rouvrir
« Avec une terrasse, il faut qu’il fasse beau, qu’il n’y ait pas de vent, pas de pluie. Et quand vous l’ouvrez, vous ouvrez un restaurant. Vous réintroduisez des dépenses sans connaître les recettes » ; explique Jean Terlon à 20 Minutes. Et le vice-président de l’Umih de rappeler qu’en plus, la terrasse est également soumise à une jauge maximale. « Si vous avez une terrasse de 50 places assises, vous allez en faire 25. Ceux qui ont 20 places ne vont pas ouvrir, rester en click and collect et garder leurs employés au chômage partiel ».
Certains restaurateurs, donc, vont peut-être préférer garder le rideau baissé. Impossible, toutefois, de dire s’ils seront une majorité ou quelques cas isolés : « le nombre exact, on ne l’a pas, ils sont en train d’attendre les décisions gouvernementales ».
Certains restaurateurs, donc, vont peut-être préférer garder le rideau baissé. Impossible, toutefois, de dire s’ils seront une majorité ou quelques cas isolés : « le nombre exact, on ne l’a pas, ils sont en train d’attendre les décisions gouvernementales ».