Source : Pixabay, image libre de droits
En France, les personnes âgées de 70 ans et plus représentent 29 % des séjours hospitaliers en services de soins aigus, soit près de 5,4 millions de séjours. L'hospitalisation est souvent pour ces patients une étape critique dans leur parcours de vie.
Ces dernières années, la HAS a produit différents travaux pour améliorer leur prise en charge en ville comme à l'hôpital. Elle a notamment émis des recommandations pour mieux prendre en charge les personnes âgées polypathologiques et/ou fragiles en soins primaires ou pour réduire leurs risques d'hospitalisation et de réhospitalisation.
C'est dans ce contexte qu'elle publie aujourd'hui de nouveaux travaux sur la prise en charge hospitalière des patients âgés. L'un porte sur la réduction de la dépendance iatrogène liée à l'hospitalisation. L'autre, plus spécifique, a pour objet l'amélioration de la prise en charge des personnes âgées hospitalisées pour une fracture de la hanche. Objectif : aider les établissements à s'organiser et les professionnels à adapter leurs pratiques pour diminuer la perte d'autonomie des personnes âgées hospitalisées.
La perte d'autonomie liée à l'hospitalisation est en partie évitable si on adapte les soins et l'environnement hospitaliers aux besoins spécifiques des patients âgés
Lors d'une hospitalisation, une personne âgée peut perdre ses capacités à réaliser seule certaines activités de base de la vie quotidienne comme se lever, marcher, s'habiller, manger...
Cette perte d'autonomie qui survient durant l'hospitalisation peut être due à plusieurs facteurs intriqués : certains sont liés au patient (sa pathologie et son état de santé avant l'hospitalisation) ; d'autres sont liés aux modalités de soins et à l'environnement hospitaliers. A propos de ces derniers, on parle de dépendance iatrogène liée à l'hospitalisation, un phénomène en grande partie évitable qui concerne près de 10 % des personnes hospitalisées.
Le travail de la HAS, mené en coproduction avec le CNPG, s'appuie sur l'analyse de la littérature pour préconiser la mise en place d'actions d'amélioration dans les services hospitaliers recevant des personnes âgées.
Concrètement, il s'agit de dépister, de prévenir, suivre et de traiter les 6 causes principales de dépendance iatrogène liée à l'hospitalisation : le syndrome d'immobilisation, la confusion aiguë, la dénutrition, les chutes, l'incontinence urinaire de novo et les effets indésirables des médicaments. Des actions simples et de bon sens sont recommandées, telles que favoriser la mobilité du patient, éviter les périodes de jeûne injustifiées, réévaluer l'utilité des différents traitements médicamenteux...
Ces recommandations remettent parfois en cause des pratiques réalisées en routine, et nécessitent d'accompagner le personnel dans un changement des pratiques à tous les niveaux de l'organisation hospitalière administrative, médicale et paramédicale.
Ces dernières années, la HAS a produit différents travaux pour améliorer leur prise en charge en ville comme à l'hôpital. Elle a notamment émis des recommandations pour mieux prendre en charge les personnes âgées polypathologiques et/ou fragiles en soins primaires ou pour réduire leurs risques d'hospitalisation et de réhospitalisation.
C'est dans ce contexte qu'elle publie aujourd'hui de nouveaux travaux sur la prise en charge hospitalière des patients âgés. L'un porte sur la réduction de la dépendance iatrogène liée à l'hospitalisation. L'autre, plus spécifique, a pour objet l'amélioration de la prise en charge des personnes âgées hospitalisées pour une fracture de la hanche. Objectif : aider les établissements à s'organiser et les professionnels à adapter leurs pratiques pour diminuer la perte d'autonomie des personnes âgées hospitalisées.
La perte d'autonomie liée à l'hospitalisation est en partie évitable si on adapte les soins et l'environnement hospitaliers aux besoins spécifiques des patients âgés
Lors d'une hospitalisation, une personne âgée peut perdre ses capacités à réaliser seule certaines activités de base de la vie quotidienne comme se lever, marcher, s'habiller, manger...
Cette perte d'autonomie qui survient durant l'hospitalisation peut être due à plusieurs facteurs intriqués : certains sont liés au patient (sa pathologie et son état de santé avant l'hospitalisation) ; d'autres sont liés aux modalités de soins et à l'environnement hospitaliers. A propos de ces derniers, on parle de dépendance iatrogène liée à l'hospitalisation, un phénomène en grande partie évitable qui concerne près de 10 % des personnes hospitalisées.
Le travail de la HAS, mené en coproduction avec le CNPG, s'appuie sur l'analyse de la littérature pour préconiser la mise en place d'actions d'amélioration dans les services hospitaliers recevant des personnes âgées.
Concrètement, il s'agit de dépister, de prévenir, suivre et de traiter les 6 causes principales de dépendance iatrogène liée à l'hospitalisation : le syndrome d'immobilisation, la confusion aiguë, la dénutrition, les chutes, l'incontinence urinaire de novo et les effets indésirables des médicaments. Des actions simples et de bon sens sont recommandées, telles que favoriser la mobilité du patient, éviter les périodes de jeûne injustifiées, réévaluer l'utilité des différents traitements médicamenteux...
Ces recommandations remettent parfois en cause des pratiques réalisées en routine, et nécessitent d'accompagner le personnel dans un changement des pratiques à tous les niveaux de l'organisation hospitalière administrative, médicale et paramédicale.