Le Livret A va-t-il financer la Défense ?
Le Livret A, traditionnellement dédié au financement du logement social, s'apprête à jouer un rôle crucial dans le soutien de l'industrie de défense française. Cette décision, prise dans le cadre du Budget 2024, est une nouveauté qui fait débat.
Environ 40% des 510 milliards d'euros épargnés dans les Livrets A et LDDS, soit près de 200 milliards d'euros, pourraient désormais être mobilisés pour soutenir les entreprises de défense, petites ou grandes. Les sommes réorientées ne seront toutefois pas celles gérées par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) mais celles gérées par les banques privées. Ces dernières ne sont de fait pas fléchées vers le logement social de toute manière. La réforme n’aurait donc aucune conséquence sur le financement de l’immobilier. en général.
Environ 40% des 510 milliards d'euros épargnés dans les Livrets A et LDDS, soit près de 200 milliards d'euros, pourraient désormais être mobilisés pour soutenir les entreprises de défense, petites ou grandes. Les sommes réorientées ne seront toutefois pas celles gérées par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) mais celles gérées par les banques privées. Ces dernières ne sont de fait pas fléchées vers le logement social de toute manière. La réforme n’aurait donc aucune conséquence sur le financement de l’immobilier. en général.
Bruno Le Maire n’est pas totalement pour
Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, était l’invité de FranceInfo le 23 novembre 2023. Il y a exprimé sa réticence quant à cette nouvelle orientation du Livret A. « Ce n’est pas mon choix. On peut trouver d’autres façons de financer l’effort de défense, qui est indispensable. Le livret A, pour moi, c’est le logement social », a-t-il déclaré sur FranceInfo
Il suggère, au contraire, d'explorer d'autres moyens pour financer la défense, évoquant la possibilité de créer un produit d'épargne spécifiquement dédié à cet effet. Un juste milieu qui éviterait une crispation de la part des épargnants n’ayant aucune intention de financer l’armement de la France ou l’industrie de l’armement.
Il suggère, au contraire, d'explorer d'autres moyens pour financer la défense, évoquant la possibilité de créer un produit d'épargne spécifiquement dédié à cet effet. Un juste milieu qui éviterait une crispation de la part des épargnants n’ayant aucune intention de financer l’armement de la France ou l’industrie de l’armement.