Annulations de loyers : le gouvernement veut utiliser la manière forte
pixabay/delphinmedia
Devant les députés de la Commission des Finances, mercredi 4 novembre 2020, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a estimé que les foncières n’aidaient pas assez les petits commerçants : « Je les recevrai pour les mettre devant leurs responsabilités et nous verrons ensuite quelles dispositions réglementaires nous pouvons prendre pour obliger les grandes foncières à jouer le jeu de la solidarité face à la crise ». Il a notamment rappelé que le gouvernement a mis en place un crédit d’impôt pour les foncières, dès lors qu’elles renonçaient à au moins un mois de loyer au quatrième trimestre 2020.
Face à ces accusations, la FSIF a répondu au ministre : dans un communiqué de presse diffusé jeudi 5 novembre 2020, elle déclare que « nos adhérents ont toujours été, sont et resteront à l'écoute de leurs locataires, notamment des plus fragiles ».
Face à ces accusations, la FSIF a répondu au ministre : dans un communiqué de presse diffusé jeudi 5 novembre 2020, elle déclare que « nos adhérents ont toujours été, sont et resteront à l'écoute de leurs locataires, notamment des plus fragiles ».
Le gouvernement invité à ne pas se mêler des négociations
La FSIF juge que des négociations ont été ouvertes avec les commerçants afin de voir quelles solutions il était possible de leur apporter. « Les adhérents de la FSIF ont, depuis le début de la crise sanitaire, entamé un dialogue ouvert avec leurs locataires. » Elle estime que les foncières ont renoncé à 30% des loyers entre avril et septembre 2020, soit près de 200 millions d’euros.
Surtout, alors que les négociations et le dialogue sont ouverts avec les locataires, la FSIF demande au gouvernement de ne pas menacer d’utiliser la manière forte, ce qui mettrait de fait les propriétaires en position de faiblesse.
Surtout, alors que les négociations et le dialogue sont ouverts avec les locataires, la FSIF demande au gouvernement de ne pas menacer d’utiliser la manière forte, ce qui mettrait de fait les propriétaires en position de faiblesse.