Des dizaines de maires autorisent les commerces à ouvrir
Pixabay/Pexels
Le confinement 2 aura commencé avec une polémique : celle de la fermeture des petits commerces non-essentiels. Des maires se sont insurgés partout en France : une cinquantaine ont donc pris des arrêtés municipaux autorisant les commerçants à ouvrir. Des arrêtés qui ont été vivement critiqués par le gouvernement, en particulier par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, qui a estimé que les maires étaient des « irresponsables ».
Les arrêtés, en réalité, n’ont aucune validité : un arrêté municipal ne peut aller à l’encontre d’un décret, et les maires le savent bien. Leur objectif était de pousser un coup de gueule et d’envoyer un message au gouvernement. Le principal problème soulevé ? Le risque de faillite des petits commerces et… le fait que les grandes surfaces sont autorisées à vendre des produits non-essentiels, les mêmes types de produits qui font qu’un commerce de centre-ville doit fermer.
Les arrêtés, en réalité, n’ont aucune validité : un arrêté municipal ne peut aller à l’encontre d’un décret, et les maires le savent bien. Leur objectif était de pousser un coup de gueule et d’envoyer un message au gouvernement. Le principal problème soulevé ? Le risque de faillite des petits commerces et… le fait que les grandes surfaces sont autorisées à vendre des produits non-essentiels, les mêmes types de produits qui font qu’un commerce de centre-ville doit fermer.
Le gouvernement réagit et interdit la vente de certains produits aux supermarchés
Alors que les maires réclamaient la réouverture des commerces, le gouvernement en aura décidé autrement. Pour rétablir une équité entre les petits commerces et les supermarchés, ces derniers ont l’interdiction, à partir du mardi 3 novembre 2020, de vendre des produits non-essentiels. Les rayons concernés devront être condamnés.
Sans surprise, les grandes enseignes ont jugé que ce n’était pas la bonne solution, et désormais les commerçants font front commun contre le gouvernement : ils craignent que ces interdictions ne créent une distorsion de la concurrence dont profiterait essentiellement le e-commerce, et en particulier Amazon dont la croissance a été historique au premier semestre, grâce aux divers confinements.
Sans surprise, les grandes enseignes ont jugé que ce n’était pas la bonne solution, et désormais les commerçants font front commun contre le gouvernement : ils craignent que ces interdictions ne créent une distorsion de la concurrence dont profiterait essentiellement le e-commerce, et en particulier Amazon dont la croissance a été historique au premier semestre, grâce aux divers confinements.