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Il suffit d’une fois. L’idée selon laquelle l’assurance ne sert à rien parce qu’elle n’a pas servi pendant des années est irresponsable. Les chiffres du baromètre du Fonds de garanties des assurances obligatoires de dommages (FGAO) le montre très bien. « En cinq ans, le nombre de victimes a augmenté de 12 %, atteignant, en 2018, 30.873 personnes. L'an passé, le FGAO a dû se substituer à 25.973 conducteurs non assurés. Au nom de la solidarité nationale, il est aussi intervenu dans des cas où le responsable du sinistre n'a pas été identifié car ayant pris la fuite, un délit qui a fait un bond de 30 % depuis 2004. L'an passé également, cet organisme a aussi indemnisé des personnes en remplacement des 1128 conducteurs dont l'assurance n'a pu jouer pour diverses raisons. Parmi elles, le non-paiement intégral de l'assurance » résume Le Figaro .
Un bref coup d’œil sur les profils des personnes qui roulent sans assurance permet de comprendre les raisons. « Pour limiter les coûts et ces drames, le FGAO, qui cherche aujourd'hui une action préventive efficace, a voulu cerner ce phénomène. Dans son baromètre, réalisé à partir de ses propres dossiers, il a ainsi dressé le portrait-robot de celui qui s'exonère de cette obligation. Dans 76 % des cas, ce sont des hommes qui pour près de la moitié (46,2 %) ont moins de 30 ans et qui pour 31 % d'entre eux sont au chômage. Clairement, la détresse financière explique l'augmentation de ce fléau. Confrontés à des difficultés, certains rognent sur cette dépense sans en mesurer les conséquences » lit-on plus loin.
Quelques centaines d’euros économisées en frais d’assurances qui peuvent faire basculer une vie. Avec des millions d’euros de dommages et intérêts qui peuvent être dus en cas d’accident corporel ou pire de mort.
Un bref coup d’œil sur les profils des personnes qui roulent sans assurance permet de comprendre les raisons. « Pour limiter les coûts et ces drames, le FGAO, qui cherche aujourd'hui une action préventive efficace, a voulu cerner ce phénomène. Dans son baromètre, réalisé à partir de ses propres dossiers, il a ainsi dressé le portrait-robot de celui qui s'exonère de cette obligation. Dans 76 % des cas, ce sont des hommes qui pour près de la moitié (46,2 %) ont moins de 30 ans et qui pour 31 % d'entre eux sont au chômage. Clairement, la détresse financière explique l'augmentation de ce fléau. Confrontés à des difficultés, certains rognent sur cette dépense sans en mesurer les conséquences » lit-on plus loin.
Quelques centaines d’euros économisées en frais d’assurances qui peuvent faire basculer une vie. Avec des millions d’euros de dommages et intérêts qui peuvent être dus en cas d’accident corporel ou pire de mort.