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Oui il démissionne de l’Assemblée nationale. Ce point mérite d’être évacué d’emblée tant il excite – légitimement – toutes les passions sur les réseaux sociaux. A peine un an et demi après avoir été élu député dans l’Essonne, l’ancien Premier ministre Manuel Valls va essayer de devenir maire à Barcelone. L’annonce est très majoritairement perçue comme une bizarrerie. L’homme politique a fait toute sa carrière en France, a été Premier ministre et a même tenté d’être président en se présentant aux primaires du Parti socialiste. Il avait ensuite soutenu Emmanuel Macron contrairement à son engagement lors des primaires et avait été élu député en Essonne. Un atterrissage à l’Assemblée, comme simple député qui avait stoppé net ses ambitions au sommet.
Depuis, outre le fait qu’il n’a pas été beaucoup présent dans l’hémicycle, Manuel Valls a témoigné de plus en plus d’intérêt pour Barcelone. La ville a été le cœur d’une bataille terrible entre les indépendantistes et le pouvoir central de Madrid. Une guerre très symbolique et suivie de près par toute l’Europe avec des enjeux politiques majeurs. C’est dans ce contexte que la ville d’origine de Manuel Valls est devenue importante à ses yeux.
L’ancien professionnel de la communication politique a beau se présenter en européen convaincu et homme providentiel pour Barcelone, pour ses opposants locaux, un petit passage sur un site de traduction leur donne de nombreuses armes politiques. « Depuis quand Barcelone est-elle devenue la poubelle de recyclage des députés français mis au ban de leur parti, ironise la presse indépendantiste catalane qui se fait un plaisir de tirer à boulets rouges sur un jacobin et signale un sondage des « Echos » indiquant que Manuel Valls est le troisième politique le plus détesté des Français » rapporte le journal économique. Qu’il y parvienne ou non, on pourra en tout cas dire qu’il aura tout essayé.
Depuis, outre le fait qu’il n’a pas été beaucoup présent dans l’hémicycle, Manuel Valls a témoigné de plus en plus d’intérêt pour Barcelone. La ville a été le cœur d’une bataille terrible entre les indépendantistes et le pouvoir central de Madrid. Une guerre très symbolique et suivie de près par toute l’Europe avec des enjeux politiques majeurs. C’est dans ce contexte que la ville d’origine de Manuel Valls est devenue importante à ses yeux.
L’ancien professionnel de la communication politique a beau se présenter en européen convaincu et homme providentiel pour Barcelone, pour ses opposants locaux, un petit passage sur un site de traduction leur donne de nombreuses armes politiques. « Depuis quand Barcelone est-elle devenue la poubelle de recyclage des députés français mis au ban de leur parti, ironise la presse indépendantiste catalane qui se fait un plaisir de tirer à boulets rouges sur un jacobin et signale un sondage des « Echos » indiquant que Manuel Valls est le troisième politique le plus détesté des Français » rapporte le journal économique. Qu’il y parvienne ou non, on pourra en tout cas dire qu’il aura tout essayé.