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La migraine sévère est une maladie. Une étude Novartis publiée en 2017 avait montré que les personnes touchées s’absentent en moyenne 33 jours par an. Problème, pour la plupart des employeurs et des collègues il ne s’agit pas d’une maladie sérieuse et ceux qui s’absentent pour ces raisons sont souvent décrédibilisés.
Le principal problème avec la migraine en fait, c’est que tout le monde pense savoir ce que c’est. Par la fatigue, des rhumes ou des problèmes aux yeux, nous avons tous de temps à autre des épisodes de mal de tête qui viennent nous peser une journée, une soirée ou quelques heures. Ainsi, pour ceux qui sont touchés par des épisodes exceptionnellement douloureux et habituels, il est difficile de faire comprendre qu’ils vivent quelque chose de différent. « Or il s’agit bien d’une maladie avec ses "mécanismes spécifiques", explique le Dr Michel Lantéri-Minet, neurologue au CHU de Nice. La migraine touche "12% à 20% des personnes à l’âge adulte" et se manifeste par "une inflammation et une dilatation des vaisseaux cérébraux", détaille-t-il. Les crises, qui peuvent durer de "4 heures à 72 heures", sont particulièrement invalidantes. "L’intensité de la douleur peut empêcher toute activité, notamment professionnelle" » explique le médecin, cité par le quotidien Sud Ouest . Une situation qui complique d’autant plus d’obtenir un arrêt de travail avec des crises très courtes et pour lesquelles quelques jours de repos sont inutiles.
La question est complexe parce qu’effectivement, la migraine est le mal le plus facile à simuler. Par ailleurs, alors que certaines migraines peuvent être endurées et n’empêchent pas absolument de travailler, d’autres handicapent et obligent à rester allonger dans le noir. Il y a donc une part de résistance personnel et de ressenti qui favorisent le jugement des collègues. A environnement équivalent, un travailleur développera des migraines intenses et handicapantes quand son voisin sera capable de travailler. Stress, conditions de travail (air, ordinateurs, pauses etc.) ou horaires n’ont évidemment pas les mêmes effets selon les métabolismes.
Le principal problème avec la migraine en fait, c’est que tout le monde pense savoir ce que c’est. Par la fatigue, des rhumes ou des problèmes aux yeux, nous avons tous de temps à autre des épisodes de mal de tête qui viennent nous peser une journée, une soirée ou quelques heures. Ainsi, pour ceux qui sont touchés par des épisodes exceptionnellement douloureux et habituels, il est difficile de faire comprendre qu’ils vivent quelque chose de différent. « Or il s’agit bien d’une maladie avec ses "mécanismes spécifiques", explique le Dr Michel Lantéri-Minet, neurologue au CHU de Nice. La migraine touche "12% à 20% des personnes à l’âge adulte" et se manifeste par "une inflammation et une dilatation des vaisseaux cérébraux", détaille-t-il. Les crises, qui peuvent durer de "4 heures à 72 heures", sont particulièrement invalidantes. "L’intensité de la douleur peut empêcher toute activité, notamment professionnelle" » explique le médecin, cité par le quotidien Sud Ouest . Une situation qui complique d’autant plus d’obtenir un arrêt de travail avec des crises très courtes et pour lesquelles quelques jours de repos sont inutiles.
La question est complexe parce qu’effectivement, la migraine est le mal le plus facile à simuler. Par ailleurs, alors que certaines migraines peuvent être endurées et n’empêchent pas absolument de travailler, d’autres handicapent et obligent à rester allonger dans le noir. Il y a donc une part de résistance personnel et de ressenti qui favorisent le jugement des collègues. A environnement équivalent, un travailleur développera des migraines intenses et handicapantes quand son voisin sera capable de travailler. Stress, conditions de travail (air, ordinateurs, pauses etc.) ou horaires n’ont évidemment pas les mêmes effets selon les métabolismes.