Il faut montrer patte blanche. Parce que ça ne rigole pas, la visite du laboratoire spécial d’Ikea où sont testés les prototypes qui sortent des usines, c’est un peu un fort retranché. On se prendrait presque pour un agent secret… Sur place, à Älmhult en Suède, siège historique du groupe, tout est vérifié, que ce soit, la fiabilité, la qualité bien sûr, et la sécurité évidemment.
Résultat, on a l’impression de se retrouver dans une chambre de torture, dit presque, l’envoyée spéciale de 20 minutes. fr. Parce que pour vérifier la solidité et le bien fondé d’objets, aussi basics que des canapés, des lits, des sièges ou des clic-clacs. Il faut tirer, étirer, cogner, appuyer, compresser, écrabouiller. Tout cela n’est évidemment pas de tout repos. Mais ceux qui fournissent le plus d’efforts, sont des robots testeurs rattachés au «TestLab» d’Ikea.
L’important, pour la viabilité d’un prototype, est sa résistance, autrement dit, sa solidité. Donc, il ne faut pas s’étonner si on presse entre 30 000 et 50 000 fois les mousses et les matelas à l’aide d’un cylindre de bois de 140 kilos. Il faut ce qu’il faut pour bien dormir, mais quand même, ces pauvres sommiers, sont écrasés en moyenne 10 000 fois, et pour se faire, sur huit points stratégiques et sensibles. Ils sont soumis à des pressions de 100 kilos. Vous en voulez encore ? Ils se prennent également sur le dessus du matelas, la pression de pas moins de 20 000 essais imitant la position assise avant le lever et le coucher d'un humain… C’est sans compter les coups de trente kilos qui sont sensés imiter les sauts d’un enfant de huit ans sur le lit des parents...
Chez Ikea, on reste zen. On est Suédois après tout. Et on explique calmement que « c’est la base chez nous pour lancer la production d’un nouveau produit ou au contraire pour le changer. » Effectivement, ça se discute, et mieux vaut qu’une pièce échoue aux tests géants et au punching ball du «TestLab», plutôt que chez le client. D’ailleurs, le «TestLab» d’Ikea, ce sont 10 000 essais annuels environs, menés par une trentaine de salariés, avec pas loin de 20 0000 installations différentes !
Les robots, automates et petits droïdes ont forcément trouvé leurs places dans ce gigantesque laboratoire : un robot ouvre et ferme sans discontinuer un tiroir – jusqu’à 170 400 fois – quand un autre robot programmable, soulève et laisse tomber la lunette des toilettes. Le but, qu'ils calquent de plus en plus de gestes complexes que nous faisons, dans la vie de tous les jours : ouvrir et fermer une boîte etc.
Passé le rez-de-chaussée, le premier étage, est consacré à des essais bien spécifiques, comme ceux de la corrosion des surfaces de cuisine, à la vapeur d’eau, au gras, aux liquides, au chaud... La résistance des textiles au lavage en machine ou au feu, la puissance et longévité des ampoules… On les laisse allumées 2h45 avant de les éteindre un quart d’heure et de les rallumer à nouveau. En revanche, pour les LED, c’est tout un binz : « pour tester les ampoules garanties 10 000 heures, cela prend plus d’un an et même 28 mois pour des LED » ! On a toujours envie de LED chez soi ?
Résultat, on a l’impression de se retrouver dans une chambre de torture, dit presque, l’envoyée spéciale de 20 minutes. fr. Parce que pour vérifier la solidité et le bien fondé d’objets, aussi basics que des canapés, des lits, des sièges ou des clic-clacs. Il faut tirer, étirer, cogner, appuyer, compresser, écrabouiller. Tout cela n’est évidemment pas de tout repos. Mais ceux qui fournissent le plus d’efforts, sont des robots testeurs rattachés au «TestLab» d’Ikea.
L’important, pour la viabilité d’un prototype, est sa résistance, autrement dit, sa solidité. Donc, il ne faut pas s’étonner si on presse entre 30 000 et 50 000 fois les mousses et les matelas à l’aide d’un cylindre de bois de 140 kilos. Il faut ce qu’il faut pour bien dormir, mais quand même, ces pauvres sommiers, sont écrasés en moyenne 10 000 fois, et pour se faire, sur huit points stratégiques et sensibles. Ils sont soumis à des pressions de 100 kilos. Vous en voulez encore ? Ils se prennent également sur le dessus du matelas, la pression de pas moins de 20 000 essais imitant la position assise avant le lever et le coucher d'un humain… C’est sans compter les coups de trente kilos qui sont sensés imiter les sauts d’un enfant de huit ans sur le lit des parents...
Chez Ikea, on reste zen. On est Suédois après tout. Et on explique calmement que « c’est la base chez nous pour lancer la production d’un nouveau produit ou au contraire pour le changer. » Effectivement, ça se discute, et mieux vaut qu’une pièce échoue aux tests géants et au punching ball du «TestLab», plutôt que chez le client. D’ailleurs, le «TestLab» d’Ikea, ce sont 10 000 essais annuels environs, menés par une trentaine de salariés, avec pas loin de 20 0000 installations différentes !
Les robots, automates et petits droïdes ont forcément trouvé leurs places dans ce gigantesque laboratoire : un robot ouvre et ferme sans discontinuer un tiroir – jusqu’à 170 400 fois – quand un autre robot programmable, soulève et laisse tomber la lunette des toilettes. Le but, qu'ils calquent de plus en plus de gestes complexes que nous faisons, dans la vie de tous les jours : ouvrir et fermer une boîte etc.
Passé le rez-de-chaussée, le premier étage, est consacré à des essais bien spécifiques, comme ceux de la corrosion des surfaces de cuisine, à la vapeur d’eau, au gras, aux liquides, au chaud... La résistance des textiles au lavage en machine ou au feu, la puissance et longévité des ampoules… On les laisse allumées 2h45 avant de les éteindre un quart d’heure et de les rallumer à nouveau. En revanche, pour les LED, c’est tout un binz : « pour tester les ampoules garanties 10 000 heures, cela prend plus d’un an et même 28 mois pour des LED » ! On a toujours envie de LED chez soi ?