La stratégie de cession de l’Etat se poursuit. Après Safran et Aéroports de Paris, la France va se désengager à hauteur de 1% de Airbus Group (ancien EADS). La cession se fera par un placement institutionnel de huit millions d’actions, soit 453 millions d’euros au moment de la clôture mercredi soir (56,64 euros l’action) jour de l’annonce du ministre.
L’opération de l’Etat a lieu après une année très favorable pour l’action du groupe avec une croissance de 74,64% du cours. L’annonce de restructuration et le changement du nom ont beaucoup participé à ses résultats boursiers encourageants. En parallèle la restructuration a donné au groupe unn indépendance accentuée par rapport aux trois pays actionnaires : France, Allemagne et Espagne. Ceux-ci ne sont plus représentés au conseil d’administration de la firme.
La France et l’Allemagne comptent se limiter à une participation de 11% chacun au capital d’Airbus Group. En vertu d’un accord franco-allemand la participation des deux pays doit être la même au sein du groupe. Après la cession prévue par la Paris, Berlin devra augmenter sa participation pour que l’engagement soit respecté.
L’opération de l’Etat a lieu après une année très favorable pour l’action du groupe avec une croissance de 74,64% du cours. L’annonce de restructuration et le changement du nom ont beaucoup participé à ses résultats boursiers encourageants. En parallèle la restructuration a donné au groupe unn indépendance accentuée par rapport aux trois pays actionnaires : France, Allemagne et Espagne. Ceux-ci ne sont plus représentés au conseil d’administration de la firme.
La France et l’Allemagne comptent se limiter à une participation de 11% chacun au capital d’Airbus Group. En vertu d’un accord franco-allemand la participation des deux pays doit être la même au sein du groupe. Après la cession prévue par la Paris, Berlin devra augmenter sa participation pour que l’engagement soit respecté.
« Nouvelle doctrine de l’Etat actionnaire »
Dans le communiqué du ministère de l’Economie, l’on apprend que « comme les récentes cessions de titres détenus par l'Etat dans Safran, Aéroports de Paris et EADS réalisées ces derniers mois, cette opération s'inscrit dans le cadre d'une politique de gestion active des participations de l'Etat conforme à la nouvelle doctrine de l'Etat actionnaire. »
Selon Perre Moscovici cette nouvelle doctrine vise à « préserver les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l'Etat tout en dégageant des ressources pour ses besoins d'investissement et de désendettement. » En 2013, l’Etat a cédé pour 2,4 milliards d’euros d'actions.
Les déclarations de François hollande à la presse laisse présager l’entrée de l’Etat dans le capital de groupes français en difficulté et notamment de PSA Peugeot Citroën.
Selon Perre Moscovici cette nouvelle doctrine vise à « préserver les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l'Etat tout en dégageant des ressources pour ses besoins d'investissement et de désendettement. » En 2013, l’Etat a cédé pour 2,4 milliards d’euros d'actions.
Les déclarations de François hollande à la presse laisse présager l’entrée de l’Etat dans le capital de groupes français en difficulté et notamment de PSA Peugeot Citroën.