Test Covid-19 négatif… même pour les travailleurs frontaliers
Pixabay/Capri23auto
Attendues et craintes par la population, les nouvelles mesures sanitaires allemandes qui ciblent la frontière avec la France dans le département de la Moselle ont été dévoilées le 27 février 2021 pour une entrée en vigueur dans la nuit du 1er au 2 mars 2021. Clément Beaune, secrétaire d’État aux Affaires européennes a confirmé que Paris n’aura pas eu le dernier mot avec Berlin et les responsables des Lands frontaliers.
La France espérait en effet que les travailleurs frontaliers, qui traversent donc la frontière tous les jours, puissent avoir un traitement de faveur… mais ce ne sera pas le cas : un test de dépistage Covid-19 négatif sera obligatoire pour traverser et se rendre en Allemagne pour tous les habitants, et il devrait avoir été réalisé au maximum 48 heures auparavant.
« Nous avons réussi à négocier pour que les tests puissent être antigéniques », a néanmoins précisé Clément Beaune. Si seuls les tests PCR avaient été autorisés, il aurait été impossible pour les frontaliers de se rendre sur leur lieu de travail.
La France espérait en effet que les travailleurs frontaliers, qui traversent donc la frontière tous les jours, puissent avoir un traitement de faveur… mais ce ne sera pas le cas : un test de dépistage Covid-19 négatif sera obligatoire pour traverser et se rendre en Allemagne pour tous les habitants, et il devrait avoir été réalisé au maximum 48 heures auparavant.
« Nous avons réussi à négocier pour que les tests puissent être antigéniques », a néanmoins précisé Clément Beaune. Si seuls les tests PCR avaient été autorisés, il aurait été impossible pour les frontaliers de se rendre sur leur lieu de travail.
Pas de mesure de réciprocité en France
Les Mosellans perdent donc leur statut de privilégiés en Allemagne, qui imposait déjà un test négatif aux autres Français. Les résidents de la Moselle pouvaient, eux, se rendre en Allemagne librement sous réserve de rester dans un rayon de 30 kilomètres autour de leur domicile. Les travailleurs frontaliers n’avaient, de leur côté, pas besoin de test jusqu’à présent.
Les Allemands, par contre, ne devraient pas voir de changement dans leurs déplacements : la France n’a pas annoncé de mesure de réciprocité. Ils peuvent donc se déplacer librement dans un rayon de 30 kilomètres autour de leur domicile.
Les Allemands, par contre, ne devraient pas voir de changement dans leurs déplacements : la France n’a pas annoncé de mesure de réciprocité. Ils peuvent donc se déplacer librement dans un rayon de 30 kilomètres autour de leur domicile.