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Pour qu’un musée soit attractif, il faut des œuvres emblématiques. De façon autant arbitraire que mystérieuse, il y a comme ça des œuvres qui déchainent les foules. Le Louvre à Paris a la Joconde, le British Museum sa Pierre de Rosette ; le Louvre Abu Dhabi a cherché sa pièce maitresse. 450 millions ont été déboursée pour la petite toile de 65 centimètre sur 45 « Salvator Mundi » qui aurait été peint par Leonard de Vinci. Mais plus d’un an après cette acquisition, de nombreux mystères et le tableau n’est pas prêt d’être exposé.
« Aujourd’hui encore, on ignore officiellement qui a acheté le tableau. Selon le Wall Street Journal, l’acheteur serait le prince saoudien Badr ben Abdallah, agissant au nom du puissant prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, lequel n’a jamais confirmé ni démenti. Selon Artprice, leader mondial des banques de données sur la cotation de l’art, les oulémas (théologiens) de l’université Al Azhar du Caire ont déconseillé à « MBS » de s’afficher avec le tableau pour des raisons religieuses : Jésus est considéré comme un prophète, mais le tableau le représente en tant que sauveur du monde, donc Dieu, représentation impossible en islam. Toujours est-il que le « Salvator Mundi » devait être exposé en septembre dernier au Louvre Abou Dhabi, partenaire du musée parisien. Or le musée émirati a annoncé à la surprise générale le report de l’exposition. Le ministère de la Culture et du Tourisme émirati n’a pas souhaité répondre à l’AFP, assurant seulement qu’ils étaient « propriétaires » du tableau » nous apprend 20 Minutes.
Peur de l’affront d’exposer un tableau sans que les experts n’aient tranché à 100% qu’il a été réalisé par Vinci ? Crainte de la promotion d’une œuvre chrétienne ? Tant que les autorités n’auront pas donné une version crédible, les rumeurs iront bon train. Et la crédibilité du musée du Golfe sous franchise restera en suspens.
« Aujourd’hui encore, on ignore officiellement qui a acheté le tableau. Selon le Wall Street Journal, l’acheteur serait le prince saoudien Badr ben Abdallah, agissant au nom du puissant prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, lequel n’a jamais confirmé ni démenti. Selon Artprice, leader mondial des banques de données sur la cotation de l’art, les oulémas (théologiens) de l’université Al Azhar du Caire ont déconseillé à « MBS » de s’afficher avec le tableau pour des raisons religieuses : Jésus est considéré comme un prophète, mais le tableau le représente en tant que sauveur du monde, donc Dieu, représentation impossible en islam. Toujours est-il que le « Salvator Mundi » devait être exposé en septembre dernier au Louvre Abou Dhabi, partenaire du musée parisien. Or le musée émirati a annoncé à la surprise générale le report de l’exposition. Le ministère de la Culture et du Tourisme émirati n’a pas souhaité répondre à l’AFP, assurant seulement qu’ils étaient « propriétaires » du tableau » nous apprend 20 Minutes.
Peur de l’affront d’exposer un tableau sans que les experts n’aient tranché à 100% qu’il a été réalisé par Vinci ? Crainte de la promotion d’une œuvre chrétienne ? Tant que les autorités n’auront pas donné une version crédible, les rumeurs iront bon train. Et la crédibilité du musée du Golfe sous franchise restera en suspens.