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La France est un objectif important pour Netflix. Depuis l’installation puis le départ d’un bureau en 2015, l’entreprise américaine avait surtout misé sur son bureau à Amsterdam pour développer son activité européenne. « Le nouveau bureau parisien sera le quatrième site de Netflix en Europe : après le siège d’Amsterdam (200 personnes environ), le bureau de Londres (60 personnes environ) et le site de production, avec studios, récemment installé en Espagne après le succès de la série Casa de Papel. Comme à Londres, l’équipe parisienne accueillera des profils marketing et presse, mais aussi des responsables de production. Certains seront rapatriés d’Amsterdam, d’autres recrutés » nous apprend Le Monde.
Le bureau est surtout le signal d’une envie d’accélérer les investissements en France. Pour l’heure, seuls sept œuvres (séries et films) sont dans les cartons. Pas de quoi justifier l’installation d’un bureau. « La réalité de la contribution économique volontaire de Netflix à la création française est pour l’heure limitée, par rapport à celle des plus grandes chaînes. Le service produit environ sept œuvres par an, soit « plusieurs dizaines de millions d’euros », selon Reed Hastings. Mais il vise à terme un rythme de dix à douze films et séries annuels. Et produit plus d’audiovisuel local qu’Amazon ou Disney, qui ambitionne de lancer sa plate-forme concurrente de Netflix » poursuit le quotidien français.
Avec cette montée en puissance progressive, Netflix espère aller chercher de nouveaux abonnés et assume un objectif de 50% des foyers – même proportion qu’aux Etats-Unis. Sans dire précisément combien d’abonnement français sont comptabilisés, la direction explique que l’estimation de 3,5 millions n’est pas loin de la réalité.
Enfin, conscient des tensions provoquées par les grandes entreprises américaines en Europe, la plateforme veut montrer pate blanche. Une taxe de 2% de son chiffre d’affaires a été négociée avec le Centre national du cinéma (CNC) et le patron a carrément affirmé chercher à « éviter les problèmes rencontrés par certaines autres entreprises à forte croissance. »
Le bureau est surtout le signal d’une envie d’accélérer les investissements en France. Pour l’heure, seuls sept œuvres (séries et films) sont dans les cartons. Pas de quoi justifier l’installation d’un bureau. « La réalité de la contribution économique volontaire de Netflix à la création française est pour l’heure limitée, par rapport à celle des plus grandes chaînes. Le service produit environ sept œuvres par an, soit « plusieurs dizaines de millions d’euros », selon Reed Hastings. Mais il vise à terme un rythme de dix à douze films et séries annuels. Et produit plus d’audiovisuel local qu’Amazon ou Disney, qui ambitionne de lancer sa plate-forme concurrente de Netflix » poursuit le quotidien français.
Avec cette montée en puissance progressive, Netflix espère aller chercher de nouveaux abonnés et assume un objectif de 50% des foyers – même proportion qu’aux Etats-Unis. Sans dire précisément combien d’abonnement français sont comptabilisés, la direction explique que l’estimation de 3,5 millions n’est pas loin de la réalité.
Enfin, conscient des tensions provoquées par les grandes entreprises américaines en Europe, la plateforme veut montrer pate blanche. Une taxe de 2% de son chiffre d’affaires a été négociée avec le Centre national du cinéma (CNC) et le patron a carrément affirmé chercher à « éviter les problèmes rencontrés par certaines autres entreprises à forte croissance. »