Dans une structure coopérative, tout membre représente théoriquement une voix, qui peut s’exprimer à égalité des autres lors des Assemblées Générales. Avez-vous le sentiment de participer à la gouvernance et à la stratégie de l’entreprise ?
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MC : Sans aucun doute. Nous sommes conviés aux assemblées générales tous les ans. En cas d’impossibilité de s’y rendre, il est possible de voter par procuration. Lors des votes, nous avons une liberté totale pour voter en faveur des projets et des orientations qui nous conviennent. Le principe de fonctionnement est démocratique et il est appliqué.
Aux assemblées générales annuelles s’ajoutent les réunions régionales de travail, tous les deux mois environ. Ces réunions nous permettent d’échanger, au niveau local et régional, avec d’autres membres du groupe. C’est l’occasion de rencontrer non seulement d’autres opticiens mais également des administrateurs et responsables du groupe coopératif. La fréquence de ces réunions a d’ailleurs augmenté cette année, ce qui démontre d’une part qu’elles sont utiles, mais aussi qu’elles répondent bien à un besoin.
GP : Nous participons de manière active à la vie du groupe, notamment à travers plusieurs rendez-vous dans l’année, comme les AG ou les réunions régionales de travail (RRT) trimestrielles, qui s’ajoutent aux rencontres avec les animateurs réseaux. Il nous est également possible de contacter directement une personne du siège en cas de difficultés particulières. En AG, chaque vote compte, et ce n’est pas forcément simple compte tenu du nombre de membres ! Mais toutes ces réunions nous permettent de faire le bilan des actions réalisées et de mettre en avant les points à améliorer. Cela nous permet surtout de rester en prise avec le marché, tout en nous remettant en question régulièrement.
Aux assemblées générales annuelles s’ajoutent les réunions régionales de travail, tous les deux mois environ. Ces réunions nous permettent d’échanger, au niveau local et régional, avec d’autres membres du groupe. C’est l’occasion de rencontrer non seulement d’autres opticiens mais également des administrateurs et responsables du groupe coopératif. La fréquence de ces réunions a d’ailleurs augmenté cette année, ce qui démontre d’une part qu’elles sont utiles, mais aussi qu’elles répondent bien à un besoin.
GP : Nous participons de manière active à la vie du groupe, notamment à travers plusieurs rendez-vous dans l’année, comme les AG ou les réunions régionales de travail (RRT) trimestrielles, qui s’ajoutent aux rencontres avec les animateurs réseaux. Il nous est également possible de contacter directement une personne du siège en cas de difficultés particulières. En AG, chaque vote compte, et ce n’est pas forcément simple compte tenu du nombre de membres ! Mais toutes ces réunions nous permettent de faire le bilan des actions réalisées et de mettre en avant les points à améliorer. Cela nous permet surtout de rester en prise avec le marché, tout en nous remettant en question régulièrement.
L’enseigne Optic 2000 s’est engagée en faveur de plusieurs causes, notamment le Téléthon. Que retirez-vous de ces initiatives ?
MC : le principal bénéfice de ces opérations est réalisé en termes d’image. A l’échelle de ma commune d’activité, l’initiative du Téléthon est particulièrement suivie, et cela se ressent sur la façon dont est perçue l’enseigne Optic 2000. Néanmoins, il nous est impossible de savoir si cela a une influence significative sur le volume d’activité. Cela facilite notre communication et nos échanges vis-à-vis de notre clientèle sur des sujets auxquels ils sont sensibles. D’autant plus que les actions d’Optic 2000 sont visibles au niveau local. Les bénéfices en termes d’image vont d’ailleurs principalement aux magasins qui mettent en œuvre ces actions, plus qu’à l’image de la chaine de manière générale. Quoiqu’il en soit cela reste très positif pour nous.
GP : C’est très positif en termes de réputation, notamment depuis la bascule d’une campagne de communication « people » vers une campagne faisant intervenir des personnes correspondant plus à notre éthique du métier. C’était vraiment une chose à faire. Les nouvelles figures auxquelles le groupe fait appel nous permettent de toucher un public plus large. Les messages véhiculés sont beaucoup plus cohérents avec notre conception du métier et les valeurs que nous portons. Sur les deuxièmes paires par exemple, un euro, qui représente le coût symbolique de cette paire, est reversé au Téléthon. Nos clients le savent et apprécient le geste. Cela nous permet de nous démarquer de nos concurrents en donnant un aspect « engagement et action caritative » à notre enseigne.
GP : C’est très positif en termes de réputation, notamment depuis la bascule d’une campagne de communication « people » vers une campagne faisant intervenir des personnes correspondant plus à notre éthique du métier. C’était vraiment une chose à faire. Les nouvelles figures auxquelles le groupe fait appel nous permettent de toucher un public plus large. Les messages véhiculés sont beaucoup plus cohérents avec notre conception du métier et les valeurs que nous portons. Sur les deuxièmes paires par exemple, un euro, qui représente le coût symbolique de cette paire, est reversé au Téléthon. Nos clients le savent et apprécient le geste. Cela nous permet de nous démarquer de nos concurrents en donnant un aspect « engagement et action caritative » à notre enseigne.
La « philosophie coopérative » est-elle vraiment perçue par les clients de l’enseigne ? Qu’est-ce que cela change pour eux, concrètement ?
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MC : La majorité de ma clientèle n’a pas conscience de la philosophie de la structure qui se trouve derrière l’enseigne Optic 2000. Il existe encore une certaine confusion avec le modèle des franchises que j’ai justement souhaité éviter en m’engageant aux côtés d’Optic 2000. Néanmoins ma clientèle a vite compris qu’il existait des différences, en termes d’offre tarifaire et de qualité, par rapport à la concurrence. En témoigne le retour de plusieurs clients, partis vers la concurrence il y a quelques années, et revenus depuis mon passage sous enseigne Optic 2000. Nous avons en plus l’argument de proximité, qui est une des raisons d’être du maillage de magasins Optic 2000 en France.
GP : Aux clients qui nous posent la question, nous expliquons que le choix du modèle coopératif nous permet de rester seuls maitres à bord de notre magasin. Nous expliquons également que nous ne sommes pas uniquement des employés, mais que nous sommes associés au groupe. Au niveau de l’opticien, cela se traduit par un engagement peut-être plus conséquent, parce que nous restons totalement responsables des résultats et de la qualité de service de notre magasin, tout en partageant la responsabilité de l’image du groupe. Cette implication des opticiens du groupe se ressent en termes de fidélisation de la clientèle, ce qui nous fait dire que cela a véritablement un impact auprès de clients.
GP : Aux clients qui nous posent la question, nous expliquons que le choix du modèle coopératif nous permet de rester seuls maitres à bord de notre magasin. Nous expliquons également que nous ne sommes pas uniquement des employés, mais que nous sommes associés au groupe. Au niveau de l’opticien, cela se traduit par un engagement peut-être plus conséquent, parce que nous restons totalement responsables des résultats et de la qualité de service de notre magasin, tout en partageant la responsabilité de l’image du groupe. Cette implication des opticiens du groupe se ressent en termes de fidélisation de la clientèle, ce qui nous fait dire que cela a véritablement un impact auprès de clients.