Oui, la Science Fiction française existe au cinéma



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



17 Septembre 2018

Dans un article complet et intéressant Le Journal du Geek remet bien justement les points sur les i concernant la Science Fiction française au cinéma. L’article rappelle que le genre doit beaucoup à ce qui se fait en France malgré les apparences.


DR affiche du CInquième Element - Europacorp
Non la Science Fiction au cinéma n’est pas uniquement américaine voire un peu japonaise. Dans un article très intéressant le site Le Journal du Geek revient sur la tradition française dans ce genre. « Cela en étonnera sans doute certains mais le film communément désigné comme le tout premier film de science fiction de l’Histoire se trouve être français. Un prestige historique qui revient au mythique métrage muet en noir et blanc intitulé Le Voyage sur la lune. Sorti en 1902 et réalisé par George Méliès, cette histoire fantastique d’une dizaine de minutes révolutionne le cinéma grâce à la virtuosité de ses trucages et l’imaginaire déployé » rappelle pour commencer le texte.

Et si les premiers effets spéciaux et qui plus est mis au service de l’imagination sont donc Français, il est en revanche indéniable qu’aujourd’hui le cinéma tricolore ne règne pas sur le genre. « Ces dernières décennies, plusieurs exemples peuvent aisément être cités. Paris qui dort de René Clair en 1924, La fin du monde en 1931 d’Abel Gance, La Jetée de Chris Marker en 1962, Farhenheit 461 de François Truffaut en 1966, Je t’aime, je t’aime d’Alain Resnais en 1968, ou encore Lucy de Luc Besson en 20(1)4. Des œuvres parfois inégales (Tykho Moon, 1996), parfois grandioses (La Planète Sauvage, 1973), qui constituent une indéniable alternative au tout-venant » sont ainsi des exceptions. Luc Besson fait figure de seul ambassadeur du genre dans le monde, avec les hauts et les bas artistiques qu’on lui connait.

« Comment expliquer alors le manque de popularité de ces films auprès du grand public et leur rythme de fabrication pour le moins anémique ? Première piste ici analysée, les métrages en eux-mêmes. Que nous apprennent-ils sur le problème ? Plus précisément, que valent-ils vraiment et quel est leur degré de visibilité ? » s’est demandé Le Journal du Geek prenant le temps de commenter plusieurs cas emblématiques.

Lire en intégralité l’article sur le site Journal du Geek