Covid, conflits et climat : les trois risques pour la sécurité alimentaire
Pixabay/janeb13
La crise alimentaire dans le monde a empiré avec la Covid-19, devenue le troisième risque pour les populations souffrant de la faim. Après les conflits, toujours le risque majeur, et la crise climatique, la Covid-19 devient le « 3e C ». La pandémie, selon le rapport d’Oxfam, aura augmenté de 20 millions le nombre de personnes en situation « d’insécurité alimentaire extrême ».
Selon l’ONG, on compte en 2021 près de 155 millions de personnes qui souffrent de la faim, réparties dans 55 pays du monde. Et parmi elles, la situation est particulièrement inquiétante pour 520.000 personnes souffrant de famine. Un nombre qui a été « multiplié par six » en 2020 à cause de la pandémie.
Selon l’ONG, on compte en 2021 près de 155 millions de personnes qui souffrent de la faim, réparties dans 55 pays du monde. Et parmi elles, la situation est particulièrement inquiétante pour 520.000 personnes souffrant de famine. Un nombre qui a été « multiplié par six » en 2020 à cause de la pandémie.
11 morts par minute à cause de la famine
Afin de faire réagir, l’Oxfam a réalisé une comparaison éloquente : le nombre de morts de la Covid-19 dans le monde par minute, par rapport au nombre théorique de morts du manque de nourriture. En prenant les données officielles de la semaine du 14 au 20 juin 2021, Oxfam estime à 7 le nombre de personnes qui décèdent chaque minute d’une contamination par le virus Sars-CoV-2. Or, « 11 personnes meurent probablement chaque minute de la faim à cause du cocktail explosif des trois « C » : les conflits, la Covid-19 et la crise climatique », souligne l’ONG.
Cette dernière met également en avant le manque de priorités des gouvernements, qui ont augmenté de 51 milliards d’euros les dépenses militaires en 2020 (+2,6%), soit un montant « 6,5 fois supérieur à l’appel humanitaire des Nations Unies pour la sécurité alimentaire de 2021 qui s’établit à 7,9 milliards de dollars ».
Cette dernière met également en avant le manque de priorités des gouvernements, qui ont augmenté de 51 milliards d’euros les dépenses militaires en 2020 (+2,6%), soit un montant « 6,5 fois supérieur à l’appel humanitaire des Nations Unies pour la sécurité alimentaire de 2021 qui s’établit à 7,9 milliards de dollars ».